Revoici le brouillard de novembre
Avec son long cortège de douleurs
Mais, je ne veux plus être membre
Du club des défaitistes amateurs
Ils sont là-bas, ceux des cimetières
Et moi, ici, debout et enfin vivante
Gardez pour eux toutes vos prières
Et votre compassion dégoulinante
Bienvenue à vous dans mon monde
Acceptez que je ne sois plus l’autre
Et mon excentricité et ma faconde
Mes rêves très éloignés des vôtres
Voici ma main : nous pouvons faire
Ensemble un petit bout du chemin
Je ne veux pourtant vous déplaire
Aussi j’arrête ici cet éternel refrain
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