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Henri Michaux, l'existentiel (Namur, 24 mai 1899 – Paris, 19 octobre 1984)
Publié(e) par Robert Paul le 10 décembre 2009 à 12:30
Poème sur la mort, prière amérindienne magnifique, à lire si vous vous sentez mal suite à la perte d'un être cher.
Publié(e) par Dominique Prime le 15 juillet 2012 à 10:27
Une première... mondiale à la Comédie Claude Volter
Publié(e) par Deashelle le 25 janvier 2025 à 5:18
Poème sur la mort, prière amérindienne magnifique, à lire si vous vous sentez mal suite à la perte d'un être cher.
Publié(e) par Dominique Prime le 15 juillet 2012 à 10:27
De l’art d’être malheureux dans « Capitale de la douleur »
Publié(e) par Robert Paul le 25 août 2012 à 11:30
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Commentaires
Que le soleil
Eclabousse la surface
De l’eau, tranquille,
Lisse comme un miroir,
Que l’océan
Se déchaîne
Et lance sur toi
Ses chevaux emballés,
Nul ne peut t’apercevoir,
Toi, bercé au creux
Des rochers déchiquetés
Par des millénaires
De colère.
Pourtant tu veilles,
Sentinelle du temps,
Tu les regardes tous,
Passer,
Sourire, parler,
Méditer et parfois même
Pleurer.
Alors leurs sanglots
Viennent grossir
La cascade
Qui chaque jour
Te murmure son odyssée,
En caracolant jusqu’à toi
En éclats cristallins.
Et au rythme des marées,
Se calque celui de ton cœur
Que l’on croit pétrifié.
Et par bonheur,
Il y a ceux-là,
Qui te savent,
Et viennent converser avec toi
Comme ils le feraient
Avec un frère,
Un ami très cher,
A qui l’on confie
Toute sa misère,
Ses secrets,
Toutes ses pensées,
Alors tu sais,
De tes draps de pierre,
Brodés d’or,
Ta victoire sur l’oubli,
Toi, l’homme couché
Pour l’éternité…L'REV
Quand les chemins de phrases nous emmènent au delà...