Être vraiment vivant,
est là un grand danger ;
le temps de l'envolée d'un papillon,
au dessus de Paris,
un Monde,
une éternité courte,
une vie fragile mais libre.
Toucher l'air de rien,
la chair de l'existence,
jusqu'à son sang,
qui se mêle parfois
à celui de l'humain.
Ce sang profondément rouge,
qui se transfuse, se partage
et s'écrit.
Écrire, c'est toucher le soleil,
se brûler sans mourir,
vivre de sa plume nue et bleue,
chaude.
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