Le cortège semble se dissoudre lentement au fil de son avancée. Les personnages, répondant à l’appel des fleurs, les rejoignent et s’y fondent. Liturgique, protocolaire ?
Même Théo m’abandonne. Il prend la forme d’un nuage. Il se positionne devant le soleil et se dissémine dans le ciel bleu.
Le cercueil continue de m’acheminer dans un parcours sans but, jusqu’au moment où il commence à s’effacer, entraînant mon corps dans un mimétisme inquiétant. Errance d’un mort en sursis.
L’effacement de mes « véhicules » me donne la sensation agréable de me libérer de mes contraintes. Je quitte une dualité qui me pesait, comme je l’avais imaginé lors de mes séances d’écriture qui m’avaient mené à l’auberge.
Les coquelicots ont tout envahi, l’arrière-plan de ma vision est rouge, tout est couleur sang. Sang de personne et de rien, dans le vide qui trompe mon regard. Je m’envole, mais demeure dans l’espace du jardin ! Je ne vais nulle part !
Même Théo m’abandonne. Il prend la forme d’un nuage. Il se positionne devant le soleil et se dissémine dans le ciel bleu.
Le cercueil continue de m’acheminer dans un parcours sans but, jusqu’au moment où il commence à s’effacer, entraînant mon corps dans un mimétisme inquiétant. Errance d’un mort en sursis.
L’effacement de mes « véhicules » me donne la sensation agréable de me libérer de mes contraintes. Je quitte une dualité qui me pesait, comme je l’avais imaginé lors de mes séances d’écriture qui m’avaient mené à l’auberge.
Les coquelicots ont tout envahi, l’arrière-plan de ma vision est rouge, tout est couleur sang. Sang de personne et de rien, dans le vide qui trompe mon regard. Je m’envole, mais demeure dans l’espace du jardin ! Je ne vais nulle part !
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