Les muses, autrefois, offrirent aux poètes
Des genres harmonieux pour combiner les mots.
Ces formes, de nos jours, paraissent désuètes.
Les pantoums, berceurs demeurent certes beaux,
N’utilisant toujours, seulement, que deux rimes.
Les phrases s’y répètent comme dans un rondeau.
Certains anciens poèmes atteignent le sublime
Et nous donnent souvent le goût de les chanter.
Les sonnets sont troublants, délicats et intimes.
La poésie propulse, en des aires enchantées,
À moins de se vouloir ambiguë et secrète;
Peu ressentent, je crois, l’envie de détecter.
Les muses continuent, fidèles et discrètes,
À répandre la joie et l’émerveillement.
Leurs élus inspirés, les accueillant, les fêtent,
Transcrivent leurs propos dans le recueillement.
21/9/2005
Commentaires