Nul ne peut exister dépourvu de désirs.
Le corps a des envies qu’on aime à satisfaire,
Et l’esprit des projets, des actions à faire,
Pouvant valoriser ou créer du plaisir.
Les désirs sont divers, qui dans l’âme se glissent.
Heureux qui les reçoit sans se causer de torts,
En évitant aussi de tragiques efforts.
La sagesse s’avère une utile complice.
Ce qui sembla, longtemps, un voeu irrecevable,
Dans le monde moderne, où règne la magie,
Par l’effet fascinant que produit l’énergie,
Peut se réaliser en bonheur ineffable.
Ô l’émerveillement! un miracle fut mien.
Je connus une ivresse à peine concevable.
On sait que le bonheur est chose périssable.
On croit avoir rêvé quand il n’en reste rien.
Je jouis du silence habitant ma maison
Et de la poésie qui égaye ma vie.
J’accueille, par instants, une envie affadie,
J’en connais la nature et aussi la raison.
Mais est-ce simplement la sotte vanité
Qui fait que j’entretiens cette envie restée chère:
Que mes vers les meilleurs ne soient pas éphémères!
Ils sont porteurs de joie ou de sérénité.
26 novembre 2011
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