Un vague sentiment d’abandon me saisit.
Je n’appellerais pas cela mélancolie.
L’été qui, a perdu son énergie ardente,
Délaisse le gazon et les fleurs en attente.
La haie, soudainement, semble s’être figée;
Ne s’y reposent plus des oiseaux passagers.
Le ciel uni parait un écran sans images;
Le soleil qui le nacre, en cet instant voyage.
Inactive à nouveau, je fais face à la vie.
De fidèles abeilles satisfont leurs envies
Ou récoltent, sans doute, en simples travailleuses,
Menées par leur instinct, force mystérieuse.
Moi, dont la volonté demeure au ralenti,
Je me plais à trouver ce qui me divertit.
Or pas de nouveautés; un manque qui m’étonne.
Pour me ragaillardir, me voilà qui chantonne.
Je ne fais aucun choix; ma mémoire s’impose.
Les notes se marient sans permettre de pauses.
Pour la musique, il faut s’en remettre à la voix.
Ce magique instrument me fascine parfois.
12 septembre 2006
Commentaires
La belle saison ensoleillée au repos, l'automne n'a pour éclats que les couleurs des feuilles qui tombent des arbres qui se sentent nus, ma vigueur se repose aussi cette saison est pour moi une douce mélancolie.