Alors que j’étais toujours sage,
Je faisais la fin de mon stage,
Chez un confrère renommé,
Qui élégamment me formait.
J’avais l’humeur gaie et parfois,
Je chantonnais à haute voix,
Quand seule avec le secrétaire,
Je méditais sur une affaire.
Je tapais un mémoire, un jour.
Mon patron plaidait à la cour.
Or, en revenant, il prit place,
Discrètement, en mon espace.
Il restait calme, sans paroles.
Son silence me parut drôle,
Puis, en me surprenant beaucoup,
Il mit un baiser sur mon cou.
Je pris ce geste à la légère,
Comme une lubie passagère,
Et sus vite trouver le tour
De m’exprimer avec humour
Je lui conservai mon respect.
Donc en ce temps, j’avais assez
De jugement et de sagesse
Pour accueillir une caresse.
15 novembre 2011
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