Durant notre cheminement,
L'âme troublée ou satisfaite,
Selon les données du moment,
Nous accueillons joies ou défaites.
Certains jours sont emplis de grâces
Mais vite, alternent les émois,
Ceux qui ravissent, ceux qui glacent,
Ceux qui raniment notre foi.
Les drames sont imprévisibles.
Il y a, surgissant soudain,
Des pièges devenus visibles,
D'autres que masque le malin.
En arrivant près de la fin,
À la dernière halte, sans doute,
On a confronté son destin,
Mettant les alarmes en déroute.
Tout semble alors sans importance.
Si l'on peut penser clairement,
On remercie la providence
Pour les heures d'enchantement.
Mais le dernier mot n'est pas dit
Car soudain, au coeur d'une pause,
Pendant qu'on vit au ralenti,
Se forme un défi qui s'impose.
22 mars 2008
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