Baudelaire prétendit qu’il maltraita un homme
Qui lui parut avoir perdu sa dignité.
Celui-ci réagit avec brutalité.
Un vieillard mendiant mais son en égal en somme.
Promptement, il conclut qu’en lui bouchant un oeil,
Il provoqua en lui une rage inouïe.
Son ancienne énergie qui s’était affaiblie,
Resurgit lui rendant sa force et son orgueil.
Redevenu lucide, écoutant sa raison,
Le poète eut voulu savoir si son remède
Pouvait réellement constituer une aide.
Que pourrait en penser le citoyen Proudhon?
La Fontaine souvent nous offrit des leçons.
La fourmi, dont il parle, en demeurant aimable,
Était bien peu prêteuse et jamais charitable;
Que s’aident en dansant les faiseurs de chansons!
La morale serait de laisser chacun faire,
Vivant, en fournissant de multiples efforts
Ou bien dans la paresse, en se fiant au sort,
Qui peut rendre à son gré misérable ou prospère.
Or « aide-toi, toi-même et le ciel t’aidera »
Nous paraît un adage à ne pas rejeter,
Un avis, dont nombreux ne peuvent profiter.
Les faibles, les maudits, qui les assistera?
22 novembre 2011
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