Mon cerveau me mène où il veut.
Il prend possession de mon être,
Ferme de mes yeux les fenêtres,
Me tient des propos ennuyeux.
Lors, demeure à sa merci
Mon âme aspirant au silence,
À l'harmonie, à la brillance.
De vérités n'a le souci.
Me trouve où règne le langage,
Prête l'oreille, or désolée,
N'entends de paroles ailées
Mais un maussade bavardage.
Au coeur de cet étrange état,
Je me sens être prisonnière.
Pour trouver une issue, j'y erre
Mais, hélas! n'en trouve pas.
9 mars 2018
Commentaires