En ce siècle où chacun s’écoute et se chouchoute,
Un amour se consomme, en festin, sur la route
On aime s’exposer à de nouveaux plaisirs,
On essaie de combler ses multiples désirs.
De crainte qu’en souffrance un bel amour s’achève,
On ne s’attarde pas, on fuit, on se protège.
Face au sort redouté car toujours incertain,
On profite de tout, on devient libertin.
Anachroniques sont les jeunes gens sensibles
Recherchant l’âme soeur, en rêvant d’une idylle
Qui les enrichira et comblera leur voeu:
Vivre libre, attentif, complice généreux.
Or, un appui ardent et inconditionnel
Nous semble dangereux s’il est irrationnel.
Aimer plus que soi-même est-ce une chose rare?
Dans la nuit, nous éclaire et nous rassure un phare.
5 novembre 2011
Commentaires
Suzanne, tes mots denses font vibrer nos coeurs, merci de ce partage, de l'amour en partage...
Une écriture ciselée qui touche aux profondeurs de l'être.
Grand merci pour ton poème généreux.
Amicalement, Pascale