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Trois nuits au palais Farnèse de Philippe Claudel

Trois nuits au palais Farnèse

"Le vent fait bouger le grand arbre du jardin, comme une aigrette sur le sommet du crâne d'un oiseau gracieux"

"Rien ne bouge mais tout est vivant. Il n'y a ce soir aucun bruit. Aucun. Je suis au coeur d'un mystère dont je ne peux saisir toute la portée. Sans doute en va-t-il ainsi de certains lieux, de certaines réalisations de l'art, de certains regards de femmes, de certains de nos actes, de nos vies. Il ne faut pas tout expliquer ni tout saisir." Philippe Claudel, Trois nuits au palais Farnèse.

""On entendait, venue d'une maison de la villa Giulia, le son d'une harpe. La musique de la harpe m'a toujours semblé être celle qui se rapprochait le plus de la musique de l'air, de l'herbe, du souffle passant parfois, l'été notamment, dans les hautesbranches des forêts de pin, en bord de mer, lorsque le soleil les écrase et les presse, et que rien d'autre ne bouge tout alentour, à l'exception peut-être des fourmis qui portent inlassablement leur fardeau d'aiguilles à des fins laborieuses." Philippe Claudel, Trois nuits au palais Farnèse.

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