La tristesse dessine des soleils,
hurle des rires, des chants,
compose à outrance, de pourpres insolences,
imagine un corps en elle, jamais mort,
vois dans la nuit, un astre rose et seul,
déploie une apparente joie,
l'écrit de l'aube jusqu'à l'orée du soir.
La joie avec les gestes se raconte, se partage,
agrandit plus encore, le jardin de vos yeux,
exacerbe le flamboiement de nous,
ressent un corps en elle, mortel, tout en feu,
prend sa pause à midi, sous un arbre à Paris,
élague chaque mot, où s'absentent les fleurs,
en fait don à vous seul, à ce monde qui me touche.
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