Ma vie semble s’être figée.
J’entends souvent: non, plus jamais!
Ou, quelquefois: c’est bien trop tard!
Je n’attends plus rien du hasard.
Mon innocence était mon charme.
Or j’ai perdu ma meilleure arme.
N’ayant aucun souci de plaire,
Sans allant et vélléitaire,
Je songe dans l’oisiveté.
Mon esprit erre en liberté.
Il s’engourdit, parfois sommeille.
Or voilà que je m’émerveille:
Des dessins noirs sur le mur blanc.
Je ressens un plaisir troublant,
Tentée de capter l'éphémère.
N’ai pas l’énergie de le faire.
8/2/1997
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