Le réseau des Arts et des Lettres en Belgique et dans la diaspora francophone
Les bombes résonnent telles des échos ;
Le monde entier se souvient de toi.
Pauvre terre ruinée de ce chaos
Que vas -tu devenir sans plus un toit ?
Où cours-tu ainsi parmi les gravats ?
Qu’espères-tu au sein de cette misère ?
Tu enjambes tes voisins recouverts de draps,
Suaires inondés de poussière.
Les yeux au ciel sont figés tels des couteaux,
Oreilles et bras tendus , désespérés.
Les malchanceux reposent dans le caniveau,
En silence, comme pour ne rien troubler.
.
Le vacarme de la vie et les machines
Qui écrasent sur leur chemin
Les restes des ouvrages en ruines
Refont l’avenir avec l’éternel entrain.
.
Des refrains résonnent au plus loin possible.
Des vivants chantent aux vivants
De nouvelles rues, de nouvelles bibles.
Près des décombres, hagard, un enfant attend !
Commenter
Arriverons-nous un jour à pouvoir dire que le monde n'a plus de guerre? nos coeurs pourront-ils arrêter de souffrir? des enfants ne perdrons-ils plus leurs joie et même la vie à cause de certains adultes avident de pouvoir, il est bien difficile d'espérer, Jacqueline
Difficile de ne pas commenter un texte de cette qualité. Bouleversant pour celui qui vit une telle situation et c'est un quotidien qui existe encore et toujours de nos jours. Guerre, mort, orphelin de bien tristes mots pour cette terrible réalité.
Amicalement
Josette
Un séisme aux échos profonds et douloureux. Un séisme aux trop nombreuses répliques. Mais la voix des nations est bien assourdie. Qu'au moins les hommes de bonne volonté entendent cette supplique.
Bonjour Gilbert
Vous avez parfaitement raison de dénoncer cette abomination qu’est la guerre en Syrie, abomination qui est celle de toutes les guerres passées et présentes.
Contre l’abomination de la guerre, il y a un large consensus, mais je constate malheureusement que ce consensus n’est pas sérieux, ni cohérent vu le nombre de gens qui à la première occasion apporte promptement leur soutien au fameux droit d’ingérence, à des opérations militaires ici et là sans rien connaître ou presque des pays où ça se passe et des causes des affrontements.
Pour ma part, je suis totalement atterré de constater que la belle idée d’une société des nations née après la première guerre mondiale, une société des nations capable d’enrayer et d’empêcher toute guerre, est constamment balayée par un prétendu réalisme politique qui ne sert que des stratégies de puissances économiques et d’avidité d’argent d’une petite minorité sur le dos des populations. Je suis totalement atterré d’entendre ces derniers temps des gens simples et des humanistes déclarés qui préconisent ou envisagent la guerre comme solution à bien des problèmes.
Bonne journée. Amitiés. Gil
Rien ne changera donc jamais! C'est abominable!
Très beau texte.
Félicitations.
Bonne fin de semaine
Adyne
Séisme humain en effet, comme toutes les guerres du présent et de jadis.
Eternel recommencement de nos sombres bêtises et ce sont les enfants qui trinquent et en ressortent brisés.
Heureusement pour eux, ils possèdent une étrange faculté de résilience. Il n'empêche, c'est atroce et vous l'exprimez avec talent.
Merci pour eux.
Bienvenue dans
Arts et Lettres
Robert Paul recommande
Théâtre National Wallonie-Bruxelles
Thierry-Marie Delaunois
Billets culturels de qualité
BLOGUE DE DEASHELLE
Attention!: lire nuit gravement à l'ignorance.
Nouveau: Partenariats multilingues:
7 partenariats à plusieurs mains
-87 billets
-16 billets
Voies et chemins antiques de la Grèce
-19 billets
-39 billets
-38 billets
-5 billets
Ancien Testament
En préparation
I. 1830-1880 : Le romantisme embourgeoisé
II. 1880-1914 : Un bref âge d’or.
III. 1914-1940 : Avant-gardes et inquiétude
IV. 1940-1960 : Une littérature sans histoire
V. 1960-1985 : Entre hier et demain
Max Elskamp, dit "L'admirable", poète à qui est dédié le Réseau Arts et Lettres
-27 billets
Menneken-Pis. Tenue de soldat volontaire de Louis-Philippe. Le cuivre de la statuette provient de douilles de balles de la révolution belge de 1830.
(Collection Robert Paul).
© 2021 Créé par Robert Paul.
Sponsorisé par
Vous devez être membre de Arts et Lettres pour ajouter des commentaires !
Rejoindre Arts et Lettres