Sextine
La pluie était sur mon chemin,
Mettait des larmes sur mes joues;
Je sentais comme des caresses.
Je l’ai accueillie en chantant.
Peu pressée de rentrer chez moi.
Je trottinais, l’âme ravie.
Je me sentais soudain ravie,
En éveil sur mon chemin,
Ayant laissé l’ennui chez moi.
Des gouttelettes sur les joues,
J’avançais, seulette en chantant.
Les vers aussi étaient caresses,
Émouvants, devenaient caresses.
Les prononçant, j’étais ravie,
Me sentais jeune, allant chantant.
J’ai toujours chanté en chemin,
Souvent, du soleil sur mes joues,
Pourtant de la tristesse en moi.
Quand l’espoir s’éloigne de moi,
Les mots fervents sont des caresses.
Semblent se poser sur mes joues.
Si ne suis nullement ravie,
Suivant les détours du chemin,
Je me distrais, allant chantant.
Me console aussi en chantant.
Les vers ont cet effet sur moi.
Parfois sur un rude chemin,
J’ai pu retrouver les caresses,
Du temps où je vivais ravie,
Sentir leur douceur sur mes joues.
La pluie rafraîchissant mes joues
J’avançais, toujours en chantant.
Me sentant légère, ravie
Rêveuse, en retournant chez moi.
Or me prodiguant ses caresses,
La pluie restait sur mon chemin,
Caresses qui frôlaient mes joues.
Sur ce chemin, j’allais chantant,
Retour chez moi, certes ravie.
25 novembre 2010
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