J'existe sans utilité.
Pendant de longs instants, je reste,
Ne faisant pas le moindre geste,
À l'aise dans l'oisiveté.
Je ne manque pas d'énergie
Mais m'abandonne à la paresse.
À l'évidence rien ne presse
Et la brillance me ravit.
Mon âme s'emplit d'allégresse
Quand le ciel devient fabuleux,
Vaste océan de zones bleues,
Où des continents apparaissent.
Ô la tendresse de l'instant!
Dans l'harmonie silencieuse,
Ma vie resplendit radieuse,
Sur le versant de son couchant.
18 janvier 2018
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