Suffoque-moi en un baiser qui tue,
Et couvre mes yeux de ton être.
Ouvre les portes pour que le désir hante
De vertigineux et sylphidiques pâturages.
Au lit abandonne ta chaude convenance
Et tes seins désireux d’avides étreintes
Que je les pétrisse de ma paume qui décide
Combien brûlent la chair et la puissance
Défais le nid secret pour laisser entrer
Un loup implacable tenu bien longtemps enfermé,
Jusqu’à ce qu’il trouve dans les fonds une onde
Qui précipite l’instant dans les abysses.
Une douce lassitude nous inonde
Et nous nous assoupissons à l’ombre d’un rêve.
traduction Clava Ghirca
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