"Regardant par-dessus mon épaule, lacérée de tes blessures d'amour,
Gisant là sous l'orme, mon silence plein de cris.
Taire la réponse qui isole, taire l'air qui rode rouge,
Sourire à ton aumône, ou en suis-je le prix ?
Muette volontaire, te perdre je ne le peux,
Te mentir je ne le veux, offre-moi ton sein clair.
Muette effrayée, te semer trois cailloux,
Il y a les mots coincés, échos de mon coeur fou.
Sourire au miroir, au reflet ravagé,
Par nos si folles vagues.
Te porter sur ma peau, faire plaisants les maux,
De nos si beaux outrages."
Commentaires
Les blessures d'amour sont sans doute les plus savoureuses... 50 ans plus tard, mais quelles sont lourdes à porter, dans l'immédiat. Merci pour ce très beau texte Floriane, plein de tendresse douloureuse.