Le réseau des Arts et des Lettres en Belgique et dans la diaspora francophone
Dès notre réveil matinal nous nous demandons que faire de notre journée ? Pour certains cette question n'a pas lieu d'être puisque l'engrenage dans lequel ils sont emprisonnés ne leur laisse pas la liberté de décider. Parfois ils sont même qualifiés de courageux par tout les autres tout aussi obsédés qu'eux. Mais obsédés par quoi ? On peut voir deux catégories qui se dessinent. La première rassemble les produits estampillés de la société dite moderne, celle qui travaille pour rembourser des prêts immobiliers souvent importants, des prêts liés aux automobiles qui permettent d'aller au travail et d'autres prêts largement consentis pour l'ameublement et autres inutilités qui tapent à l'œil et la confortent dans l'aisance superflue. Même les vacances sont à crédit ! Cette vie-là gravite autour du crédit octroyé sur la base d'un travail qui le rembourse. Travail devenu si précaire qu'il conduit tout naturellement à l'obsession de tout perdre et de finir à la rue. Cette première catégorie s'inscrit dans le "toujours plus" où tout sens du raisonnable semble avoir disparu. Les pauvres craignent de devenir encore plus pauvres et les riches de tout perdre. Ils sont pareils. Ils ont perdu toute mesure du nécessaire, du " juste assez ". C'est le ravin qui s'approche et hante les rêves nocturnes les plus sombres. La seconde catégorie qui nous touche tous est celle de la mémoire. La mémoire est une obsession perpétuelle. Elle nous fait nous souvenir de nos instants passés. Elle nous rend gais parfois et tristes aussi. Elle engendre par un mécanisme secret des travers indomptables. Nous aimons la faire vivre comme une réalité et lui permettons de prendre le chemin comme un guide de nos jours. A son extinction, il semble bien que la paix revienne et que toutes les obsessions, hormis la dernière sans doute, s'évadent avec elle laissant place à un immense désert. Nous naviguons donc parmi nos obsessions occultes comme nous aimons le chant du petit oiseau dans sa cage où nous l'y avons enfermé afin de le protéger du vilain chat !
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Bonjour Liliane,
Vous voyez, vous répondez à la question deux mois plus tard ! Quand une question est posée il n'y a que les sourds ou les aveugles pour ne jamais y répondre ou pire ceux qui, d'un revers de main la balaient car ils n'y comprennent rien ou sont choqués par le mot qui leur rappelle des souvenirs enfouis Après cette longue réflexion qui a mûri à votre insu, vous avez accouché la vérité. Vous le dites fort bien l'obsession est une tenaille même si elle se pare de ses plus beaux atours et ressemble au moteur plus noble qu'est l'ambition. La volonté, la ténacité, l'optimisme, le désir, l'engagement sont des qualités nécessaires pour aborder toute entreprise nouvelle, la rage quant à elle étant à mettre au compte des sentiments excessifs comme la haine, la rancune, la jalousie... Mais vous êtes honnête et pour cela il faut vous remercier. Tout ceux qui vous côtoient ont la chance de votre franchise même si vous devriez de temps à autre " mettre de l'eau dans votre vin " ce qui ne ferait qu'ajouter à toutes vos qualités qui sont certaines à n'en pas douter. Vous avez une forte vitalité et n'aimez que l'on vous résiste. Au passage, il est visible que l'univers abstrait que vous peignez ne constitue pas un talent unique et vos autres réalisations prennent, elles aussi, un très agréable chemin. Bravo .Merci encore pour votre commentaire et recevez tout mes vœux pour que cette nouvelle année soit belle pour vous et l'ensemble du monde qui souffre tant en ce moment. Amitiés, Gilbert.
Je réponds enfin.
Oui, nous sommes obsédés, c'est certain !
Heureusement, quand l'obsession nous tenaille, pour la réussite d'un projet, la volonté, la ténacité, l'optimisme, le désir, l'engagement, la rage !
Oui et mille fois oui, lorsque rien ne peut entamer une décision prise avec force, le chemin à suivre, oui !
Merci pour cette réflexion dont je vous livre mon ressenti, cher Gilbert.
Mes amitiés.
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