Flamboyant couchant,
long baiser pourpre,
sur l'obscure étendue
d'une vague dentelle,
ça et là, de murmurants étangs,
déclament tout en douceur,
la musique de la pluie,
ajourent cette pénombre,
ses sculpturales silhouettes,
ensorcellent tout l'espace.
Flamboyant couchant,
long baiser pourpre,
sur le daim endormi, l'écureuil rêveur,
ça et là, de susurrants herbages,
entonnent tout en douceur,
la musique du vent,
illuminent cette pénombre,
ses longilignes corps,
enmusiquent tout l'espace.
Nous sommes au cœur du soir,
que je traverse seule,
non loin, de la route
des étangs de Sologne.
NINA
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