Tu peux bien te cacher maintenant je t’ai vu
A sauter allègrement comme un inconnu
D’un nuage à l’autre, jouer comme un enfant
Eclairer ou blémir mon visage si blanc
Voilà ta loi, toi qui cours bois et prairies
Te faire désirer ou prier à genoux
Comme une certaine cousine la pluie
N’ayant cette vilaine que faire de nous
Qui suis-je sans toi une plante qui fane
Bête en vertige ou pauvre homme en pleurs
Devant ta force tout lumière et chaleur
Je cherche le soleil celui d’une maison
Que je sens en éveil au fond de mon âme
Comme le sens éternel donné à ma raison.
Commentaires
J'avais déjà réservé le poème "La route" , avec le soleil, voici deux partenariats en vue, que je me réjouis d'honorer bientôt .
merci pour le bon accueil, Gilbert.
Liliane
Bonsoir chère Liliane,
Merci pour cette chaleureuse attention. Que le soleil illumine donc une de vos peintures que j'aurai plaisir à découvrir.
amitiés du Périgord
gilbert
Il date de décembre et je ne l'avais pas vu !
Ce poème est superbe, Gilbert.
Je le réserve pour une peinture.
mes amitiés,
Liliane
Liliane