Un bas noir s'étend et s'étire,
tombe sur la plaine murmurante, claire ;
crépuscule hivernal ;
au loin le clocher bleu, aux sonorités limpides,
célèbre ce grand mariage à deux pas
de la mer somnolente déjà.
Opacité de l'air,
clair-obscur,
plaintes, car étreintes .
Chuchotis atténués de la nuit,
du corps de la terre, de son galbe ;
désirs partagés,
l'entre-deux n'existe plus alors,
perfection de deux corps ;
depuis l'écriture n'a plus sa place,
elle est sans voix !
Bruissements étouffés dans la brume,
demain des roses pourpres,
empreintes de longs baisers, laissés.
La peau étant mnésique.
Au loin est perceptible, le "chut" de la
mer qui s'endort, se fait douce et brune.
Un nouveau monde.
NINA
Commentaires
ça me touche que ce poème te plaise, que tu y sois sensible à ce point. Belle soirée à toi Liliane. Amicalement. NINA
Nina, votre poème est superbe.
Il mérite d'entrer dans le très select blog dédié à Robert Paul.
La couleur des mots
Bonne soirée !
Merci Nicole. Belle semaine à toi. Amicalement. NINA
Bravo, Nina ! Une poésie toute en murmures ... Cordialement, Nicole