Se tenir debout.-
Je construis ma vie au pénible de mes sentiments.
Ma carrure fléchit dans une torpeur indescriptible.
Je martèle l’égarement à la recherche d’un silence.
Sciure d’une énergie, courage empoussiéré, envolé.
Mes assises dans un désordre, réparation douteuse.
Un travail désordonné, mes chevilles écartelées.
Fixer le clou, se savoir emprise, fausse brise.
Fenestration dissimulant faiblesse morbide.
Je visse mon piédestal dans l’espoir d’un sourire.
Un toit solide malgré des vents indiscrets.
Cloison protectrice à l’affût d’un chagrin ineffable.
Respirer d’aise loin d’un maillet endimanché.
André, épervier
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