Mise en garde
Les maisons d'édition renommées qui publièrent de la poésie pendant de longues années, sauf exceptions, n'acceptent plus d'évaluer des manuscrits de poésie. Ils ne croient pas au mérite des poètes de ce siècle.
Par contre, des maisons d'éditions sans prestige s'offrent à publier les manuscrits de poètes qui
éprouvent le besoin d'être connus et qui le sont déjà souvent grâce à certains sites de poésie. Elles les invitent à leur envoyer leurs écrits.
Certains blogueurs, ayant reçu de nombreux commentaire élogieux de personnes qualifiées se sentent confiants et passent d'interminables heures à peaufiner un manuscrit qu'ils décident d'envoyer.
Ô le piège! La poésie ne se vend pas si elle n'a pas été publiée par l'une des maisons d'éditions renommées. Les éditeurs en sont persuadés.
En conséquence, aucun des manuscrits sollicités ne sera accepté. La justification du rejet est:
ne correspond à la poésie que nous publions.
Je suis au nombre des piégées. Mon manuscrit m'a été retourné et je suis persuadée qu'il n'a pas été feuilleté même par simple curiosité.
Il n'est pas évident de comprendre la stratégie de ces éditeurs malhonnêtes dont au Québec, certains sont subventionnés par les deux gouvernements, provincial et fédéral.
Je ne sais pas ce qui se passe exactement en France. Je veux rendre hommage aux éditions Pierre Seghers qui donnent une chance aux poètes qui leur sont inconnus.
Je regrette de n'avoir pas lu à temps le livre de monsieur Robert Melançon, ancien professeur de lettres à l'université de Montréal.
Dans son ouvrage est intitulé « Pour une poésie impure » il explique ce que l'on doit savoir
sur l'édition de la poésie actuelle. Cela m'aurait évité une somme de travail considérable.
Montréal, 19 mai 2016
Commentaires
Une pilule difficile à avaler!
Je comprends cette déception.
L'essentiel est votre passion qui compte vraiment.
Bien affectueusement.
Adyne