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Hommage à la Vision d’un Interprète Bouquetier

Maitre d’œuvre de quelques Parcours-promenades ornementaux

Dits « Mises en scènes Florales historiques »

Ou

Manifeste au sujet d’un naturalisme ordonnancé,

objet de créations

 

 

 

À celle à qui je dois le jour, et tant d'autres choses...

 

 

 

« On n’échappe pas au monde plus sûrement que par l’art,

Et l’on ne s’y unit pas plus sûrement que par lui. »

Johann Wolfgang Goethe

 

 

 

 

                        Aimer notre planète terre, Gaïa, la bien nommée « Déesse-mère », la découvrir, la cultiver,

la respecter, c’est aimer toute la flore sauvage, apprivoisée de la main de l’homme, que Dame Nature

douée de prodigalités nous offre sans aucune contrepartie, si ce n’est justement en prendre soin dans le

dessein d’en préserver sa fructueuse « Corne d’abondance ».

                      

                        Malgré l’époque tourmentée que nous traversons en cette aube du XXIème siècle, image  

d'un matérialisme ambiant effrayant, sinon décevant, peut-être est-il temps encore, que nous prenions

véritablement conscience de son existence, puis qu’elle représente l’élément vital majeur, indispensable à

la survie du genre humain ?

                      Les familles de fleurs en particulier, faisant partie intégrante de la grande végétation, sont

de  vénérables ambassadrices reflétant ce que chaque étoffe, dans la singularité de sa personnalité,

possède en elle, participant à nous dévoiler et nous traduire le tréfonds de sa pensée, de son affect, pour

peu qu’elle s’exprime à l’aide de matières éphémères, soit par l’art séculaire des jardins, soit par celui tout

aussi ancestral de l’Art floral.

                      Or, nous sommes intimement persuadées, que ces inflorescences, dont la biodiversité se

raréfie, en s'amenuisant hélas, non plus de jour en jour, mais d’heure en heure, peuvent à la fois tout

transcrire, à la fois tout sublimer, lorsque nous daignons seulement leur accorder les vertus qu’elles

méritent, en les considérant avec un regard vierge aiguisé, dépouillé du moindre préjugé, les

appréhendant avec une perception sensible, sensitive, pleine de tendresse et d’estime, ne perdant guère

de vue, que nos amies les plantes, ayant parfois droit à l’appellation de « simples », y compris les plus

redoutables hautement toxiques sur le plan médicinal, hormis d’être dotées d’un pouvoir de guérisseuses

et donc, de combler nos ambitions de créatures pragmatiques enclines à « l’utilitaire », sont également

essentielles à l’harmonie esthétique du verdoyant paysage, émaillant les parterres et sentiers de notre

cadre de vie urbain et bucolique, à la manière des fameuses mille fleurs des tapisseries médiévales, ou

des bordures de miniatures semées de doulces flourettes, source continuelle d’enchantement, d’inspiration

reliée au fil des saisons imprégnant les disciplines d’Apollon et de ses muses, véritable « Fontaine de

jouvence » susceptible de contribuer ainsi, à ce que des liens se tissent entre des « Hommes de bonne

volonté » soucieux de partage et de prospérité, détenteurs d’une florissante faculté : entendre les élans que

leur chante leur « cœur innombrable », pour paraphraser la poétesse de « l’ Offrande à la Nature », Anna

de Noailles…

                    Il importe plus que jamais, avant que tant de trésors éphémères s’évanouissent davantage,

perdurant dans la voie de cette course folle vers l’abime que l’humanité a tracé depuis quelques

décennies, que nous, communs des mortels, nous nous reconnaissions à travers elles, condescendant à

nous tourner vers ces essences, avec une once d’intelligence dépourvue d’arrogance, saupoudrée d’écoute

généreuse afin d’être en mesure de capter notre propre identité, car, nous osons l’affirmer, l’univers dans

son immensité, ses mystères et sa multitude de créatures grouillant de vies, ne saurait appartenir à ceux

qui se refuseraient à approfondir ses richesses naturelles !

                   Faune et flore confondues fécondant à leur tour les beaux arts, ne sont-ils pas de merveilleux

acteurs dont nous sommes les témoins privilégiés, à défaut d’être les gardiens vigilants, nous délivrant

force messages pétris de noble sagesse incluant entraide et solidarité entre les groupes hétérogènes ayant

trait au bestiaire ou à l’herbier, en analogie des différentes cultures qui nous renseignent sur l’histoire des

civilisations ?

                  

                  Que l’on soit créateur ou spectateur de beautés terrestres nées de l’imaginaire des artistes,

n’est-ce pas là le fruit d’un « dialogue avec le visible et l’invisible», de la libération de pulsions

irrépressibles et de sa sœur consolation, le fruit de « grands départs inassouvis » ancré au cœur de chaque

idiosyncrasie ?

 

                   « L'œuvre d'art délivre celui qui la crée, mais aussi ceux qui la contemplent de leurs tensions intérieures en leur permettant de les extérioriser. Telle un sismographe ultra-sensible, elle enregistre les désirs et les craintes, la façon de concevoir la vie et le monde, les émotions familières, et la façon d'y vibrer propre aux hommes d'une même foi, d'une même époque, d'un même groupe social, d'une même culture »

professe René Huyghe, psychologue et philosophe de l’art par le biais de sa publication intitulée « L’Art et l’Homme »[1]

 

                   Le mythe séculaire d’Hortésie, l’art des jardins, et de sa fille légitime, l’ornementation florale,

s’inscrivant elle aussi au patrimoine de l’humanité, faisant florès en concomitance , et ce, à travers les

âges, ne dérogent pas à la règle ; effectivement, cette dernière nous offre les moyens d’un

accomplissement, étant donné que, selon notre vision, la valeur d’une composition artistique ne dépend

pas uniquement de l’intérêt du thème à atteindre, mais assurément, d’une réflexion intime dont la main se

fait le porte-parole, le prolongement de l’idéal forgé par la puissance de l'esprit, accompagnée d’un

abandon à l’ostentation ou autre geste vain d’orgueil.

                 

                  Don de soi conduisant à un silence empreint de méditation, doublé de l’inscription mise en

exergue du blason : « servir l’art et non point s’en servir » !

                  Et il ne s’agit pas non plus d’être détenteur pour le meilleur comme pour le pire d’une

sensibilité exacerbée, et de vouloir à tout prix en faire montre... Non, il suffit juste d’en user à bon escient,

mettant son affect au service de l’hyperesthésie concernée, sans affectation…

                  Cependant, curieux, vous nous consulterez : « mais au fait, que veut dire pour vous Art

floral occidental ? Se résume t-il à un banal assemblage ou arrangement de végétaux voués à décorer et

« garnir » un espace vide ou quelquefois pourvu de disgrâces, que cet art se doit de masquer ? »

Naturellement non ! La conception que nous nourrissons à son endroit, nous fait proclamer qu’il détient

une  noblesse intérieure rehaussée d’un langage signifiant !

                 En outre, la notion de « mise en scène florale » est toute relative, et n’implique pas

obligatoirement un déploiement fastueux ; un iris agrémenté de lis blanc à la manière des maitres primitifs

de la peinture, une ancolie en soliflore à la Albrecht Dürer, un vase en pâte de verre à la Émile Gallé

accueillant une branche de glycine, un simple bouquet rond de roses à la Édouard Manet, sont sans

conteste, en mesure de relever le défi des plus luxuriants apparats ! Le facteur déterminant afin de les

différencier renferme l’étude des formes, des mouvements, de l’équilibre, de l’union des couleurs, sans

omettre la recherche des styles relative à l’évocation de l’époque historique honorée, intensité

d’expression, sens de l’esthétisme, le tout parachevé par des dispositions innées à la création et adapté sur

mesure, en fonction du lieu, de l’édifice architectural, ainsi que du mobilier des appartements du logis,

auxquels la « scénographie » est destinée !!!

                  Volontiers, reconnaissons aisément ce truisme : notre culte des fleurs,  fleurons escortés de verts

feuillages et de fruits prolifiques, aurait pu nous inciter à envisager des confections florales purement

basées sur un goût de l’innovation, de la fantaisie débridée, pour ne pas dire « sauvage » ; néanmoins, tel

n’est pas là notre objectif, fort louable au demeurant, puisque les convictions qui nous animent, nous

guident à accéder à d’autres horizons : célébrer l’Empire de la flore déjà omniprésent dans toute l’histoire

générale de l’art.

                 C’est la raison pour laquelle, la lumière jaillissant de ce fait indubitable de façon précoce, nous

n’avons eu de cesse de peaufiner notre mode d’expression stylistique, ayant à cœur d’effectuer une

synthèse de ce patrimoine magistral parmi lequel l’art d’Apellanire, la peinture, exerce sa suprématie,

contours figuratifs on ne peut plus attrayants, de temps à autres renforcés d’un symbolisme prééminent, au

gré des périodes abordées…

      
               «  Alors », nous interrogerez-vous, un rien dubitatifs, chers interlocuteurs, « où réside donc, votre

part de liberté, avec de telles références, de tels critères ? »

                  Ce à quoi nous vous répondrons par ce commentaire : s’inspirer d’une époque, d’une œuvre ou

d’un genre ne veut pas dire pour autant « imiter » trait pour trait leurs caractéristiques, produire de « pâles

copies » dépourvues de la patine d’un « temps jadis » à jamais révolu, qui plus est… Rassurez-vous, nous

conservons, Dieu merci, une propension à l’interprétation subjective, suffisamment conséquente, du moins,

pour ne pas nous sentir frustrées…

                  Et puis, est-ce vraiment faire acte de « passéisme » que de s’imprégner des arts décoratifs à

travers les siècles, œuvres intemporelles infusant l’art floral dit historique ? Que nenni ! Et pourquoi

sombrer dans le travers de faux semblant en déclarant que seule vogue et tendances nous agréent,

puisque la mode s’empresse aussitôt de détrôner ce qu’elle vient d’instituer, et que de surcroit, nous nous

moquons éperdument d’une pseudo modernité qu’il serait de bon ton d’afficher, en adéquation du

philosophe Gustave Thibon qui proclamait « qu’être dans le vent, est une ambition de feuille morte…, »

adage corroborant celui de Roland Barthes qui se voulait, lui aussi dégagé d’une contrainte similaire :

               « Tout à coup, je me suis rendu compte qu’il m’était indifférent d’être moderne. »

 

                  Puissions-nous à l’heure de nous séparer, nous recueillir ensemble sur cette maxime due à la

plume d’un fervent naturaliste, Camille Corot, que nous épousons, la transposant à nos fins, dans l’objectif

de transmettre notre inclination pour notre thème de prédilection, tant sacré que profane :

 

 « Le beau dans l’art, c’est la vérité baignée dans l’impression que nous avons reçu à l’aspect de la nature.

Le réel est une partie de l’art : le sentiment complète…

Si nous avons réellement été touchés, la sincérité de notre émotion passera chez les autres. »

 

 

Valériane d’Alizée,

Le 31 Juillet 2012

Texte dédié à M. A .Floraliste d’art,

retouché ce jour, mais précédemment rédigé en l’honneur

du catalogue d’exposition de l’Évocation historique au Château Royal d’Amboise

 

 

 

 

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Célébration de la Noël, fête de la Lumière, millésime 2009-2010

L'Autel de l'oratoire de la reine Anne de Bretagne du château du Clos-Lucé

se pare de tendres tonalités en l'honneur de l’Avènement du "Divin Enfant"...

 

 

 

 

II)

 

 

L’Art et l’Homme de René Huyghe

 

 

      L'œuvre d'art délivre celui qui la crée, mais aussi ceux qui la contemplent de leurs tensions intérieures en leur permettant de les extérioriser. Telle un sismographe ultra-sensible, elle enregistre les désirs et les craintes, la façon de concevoir la vie et le monde, les émotions familières, et la façon d'y vibrer propre aux hommes d'une même foi, d'une même époque, d'un même groupe social, d'une même culture. En même temps, l'art est un des rares moyens dont dispose un individu pour rendre perceptible aux autres ce qui le différencie d'eux : le monde de rêves, de tourments ou d'obsessions dont il est seul à porter le poids. De chacun, alors, il exprime ce qu'on croyait inexprimable : son secret.

       Mais l'œuvre d'art n'est pas un simple miroir passif, elle joue dans notre psychologie un rôle agissant. Les images créées par l'art remplissent dans notre vie deux rôles très différents et presque opposés : tantôt, elles y insinuent des manières de sentir et de penser, nous les imposent; tantôt, elles nous libèrent, au contraire, de certaines obsessions, de certaines forces qui travaillaient notre inconscient.

      L'œuvre d'art, par ce qu'elle nous montre, par ce qu'elle nous suggère ainsi, introduit et développe en nous certains sentiments, certaines rêveries, certaines tendances. Leur pouvoir insinuant nous oblige à vivre en partie de la vie qu'y avait déposée leur créateur. Ce pouvoir n'a pas été sans être connu, plus ou moins intuitivement, par les meneurs de sociétés. Ils ont su en tirer parti. Citons un cas : les chefs d'État, férus d'autorité et de pouvoir personnel, ont favorisé d'instinct, et souvent suscité, les formes classiques de l'art. Charlemagne, Louis XIV et Napoléon, si différents qu'ils aient été et si diverses les circonstances parmi lesquelles ils se sont déployés, ont, avec une égale conviction, encouragé la renaissance des règles de l'art antique. Ils pressentaient qu'ils ne pouvaient de la sorte qu'inculquer insidieusement les habitudes rationnelles qui fondent cet art, donc donner un prix moral à l'organisation, à la discipline, à la volonté centralisatrice. Ils sentaient que la direction imprimée par eux à l'art pouvait contribuer à asseoir leur pouvoir sur les bases qu'ils entendaient établir. La contre-épreuve n'est pas moins vraie : l'opposition ne manqua pas, elle, de soutenir les mouvements opposés, ceux où se libérait une expression sans contrainte. C'est ainsi qu'en face de l'Empire, Mme de Staël lança la bombe du germanisme, qui allait contribuer à l'explosion romantique; son livre De l'Allemagne aida puissamment à faire passer l'art du néo-classicisme napoléonien aux hardiesses, aux libertés, aux effusions débridées de 1830.

       Ainsi, l'œuvre d'art pétrit, modèle les cœurs et les esprits, les marques à son chiffre. Elle agit comme un condensateur de vie intérieure qui communique aux hommes sa charge. Mais il est tout aussi vrai d'énoncer qu'en même temps, par une action corollaire, elle les décharge de certaines tensions intérieures.

       Tout homme porte en lui des tentations, des forces qui agitent les profondeurs de son âme. La psychanalyse a vulgarisé ce travail et montré comment notre pensée et notre volonté parviennent malaisément à les réprimer, parfois au prix de troubles psychiques [...]. Or ces tendances qui cherchent à se satisfaire et que nos usages ou nos lois morales contrecarrent, que, parfois même simplement nos habitudes de penser empêchent par ignorance de s'épanouir, trouvent dans l'œuvre d'art une issue spontanée, imaginaire, d'ailleurs souvent confuse. L'artiste créateur se libère en les faisant passer dans son œuvre; le spectateur, en les assouvissant par l'image proposée à ses yeux. L'un et l'autre, au sens littéral, se trouvent « dépossédés ». Les psychologues modernes s'en sont aperçus, à un tel point qu'ils essaient parfois de libérer le névrosé, voire le criminel en instance, en leur proposant la déviation du dessin qui, tel un drain, permet l'épanchement des poussées perturbatrices. Avec son profond génie, Aristote l'avait déjà deviné : il l'avait affirmé par sa théorie restée célèbre de la catharsis (le mot, au sens strict, veut dire purgation : l'art était considéré comme purgeant l'âme de ses passions par la satisfaction artificielle qu'il leur proposait).

        En empruntant de nouveau à l'électricité la comparaison du condensateur, nous pourrions dire que la sensibilité humaine apparaît comme surtendue par une charge qui menace de jaillir en étincelles et qui s'écoule de manière productive du fait qu'un courant a pu être établi. Vivre par l'imagination dispense de vivre par l'action. Voyez l'œuvre d'un Toulouse-Lautrec : son sang aristocratique portait en lui une hérédité de force avide de se déployer; son père, seigneur médiéval égaré dans les temps modernes, en témoigne assez. Or le fils, devenu infirme, se vit refuser ces satisfactions violentes de la chevauchée, de la chasse... Son œuvre devint le graphisme enregistreur vibrant de tous ces appétits ardents, aussi bien dans ses sujets évoquant le sport, le cirque, la danse et la vie nocturne que dans sa technique impulsive et nerveuse.

       Quelles aventures inconnues vivait par ses toiles le paisible Douanier Rousseau ? Jeté par elles au sein des forêts vierges, il entendait rugir les lions, il voyait glisser les serpents au point d'ouvrir parfois la fenêtre, afin de se rassurer, pendant qu'il peignait. Ce qui est vrai d'un individu peut l'être aussi de toute une collectivité. Si les représentations du diable sont apparues, surtout au Moyen Age, dans les écoles monacales, c'est qu'elles jouaient sans doute ce rôle d'exutoire pour les instincts que la règle des couvents réprimait par trop radicalement ; mais, au XVème siècle, ce fut la société tout entière qui se complut à ces évocations.

       Ainsi l’œuvre d’art soulage l’homme de tout ce qu’il ne peut accomplir, réaliser autrement, soit pour des raisons morales, soit pour des obstacles purement matériels. Mais, tout aussi bien, l’homme peut porter en lui des rêves de pureté et de perfection qui ne parviennent pas à se réaliser dans la décevante réalité. Il en crée donc l’image dans ses œuvres, s’il est artiste ; il la cherche dans celle des autres, s’il est spectateur. Il arrive ainsi à compenser les lacunes de la vie et à donner une sorte d’existence à ce qui était nécessaire à l’épanouissement de son être.

René HUYGHE L’Art et l’Homme, 1957.

 

 

 

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Célébration de la Noël, fête de la Lumière, millésime 2009-2010

Expression profane :

La cuisine de Mathurine :
Autre mise en lumière du Dôme ou Vasque Medicis de style néo-renaissance franco-italienne sur entablement, composées de fleurs, feuillages et fruits

en l'honneur du Maitre Léonardo da Vinci, illustre végétarien ..



[1]  Se reporter à la totalité de l’article présenté en fin de cet Hommage…

 

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Commentaires

  • Très touchée de ta sensibilité à cette thématique, amie Rébecca et surtout de tes bons voeux de prospérité concernant ce témoignage d'une discipline rare et d'une vision de cette "floraliste d'art", qui l'est encore plus, et qui m'a été inspirée par une perception forgée au gré des animations, des expositions temporaires thématiques cousues main, que nous avons conçue et réalisé en symbiose au cours de quelques saisons passées.

    Certes, comment dissimuler le fait qu'il me tient vraiment à cœur d'unir de manière pérenne, toute cette énergie déployée en commun, nécessitant des heures préparatoires, si ce n'est des semaines entières à creuser le sujet, afin que la graine puisse germer, tel un bon pain, grâce aux ferments essentiels du levain...

    De surcroit, j'ai constamment désiré associer aux contours figuratifs censés flatter notre sens visuel d'hédonistes, le langage que ceux-ci recèlent, et suivant mon idéal, en tout point indissociables de cet aspect esthétique, accompagnant chaque cheminement floral, de textes relatant bien des traditions ancestrales, bien des légendes historiques, basées sur la grande odyssée des découvertes botaniques, dans le dessein d'offrir au public d'en approfondir la signification, effectuant une synthèse d'années de recherches ayant trait à la Flore dans l'Art et l'Histoire.

    Seul un livre d'art peut nous permettre de conserver en mémoire ce travail un peu fou, pour lequel nous avons jadis, œuvré presque à l'unisson. Mes écrits, dont je garde, Dieu merci, la trace, ne peuvent que venir renforcer le message vibratoire de cette créatrice, "Maitre-Bouquetier" habité de l'histoire générale de l'art...

    Puissions-nous concrétiser ce projet, non pas par fatuité, mais par esprit de transmission !

    En attendant, j'adresse ci-joint le lien du "Prologue historique de la célébration de la Noël", déjà présent sur le réseau depuis quelques mois et simplement rehaussé, ce jour, de quelques œuvres picturales en rapport de notre thème :

    https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/prologue-historique-de...

  • C'est formidable de voir en grand format cet album si bien mis en valeur

    vraiment rayonnant avec cette abondance glorieuse de fleurs !

    C'est une magnifique présentation et toujours, notre dame d'Alizée, 

    nous offre un fondement littéraire fouillé de grande qualité.

    Maintenant, il nous faut réaliser la beauté

    de voir ainsi présenté

    Noël au Clos Lucé,

    Où vécu le grand Léonardo da Vinci !

    Cela nous laisse bouche bée.

    La crèche comme un Éden luxuriant fleurie

    débordante des force de vie

    Entre les roses et les lys, resplendit.

    Cela fait bien ressentir les forces et le renouveau de Vie

    que nous offre à foison par sa venue l'Enfant béni,

    Lui, l'Adam Kadmon, âme préservée neuve du paradis.

    Voici la beauté que nous offre, à travers Valériane, l'auteur de sa vie

    dans la plus pure tradition florale offerte à nos yeux ébahis

    et en si grand apparat ... que nos âmes en soient toutes réjouies !

     

    A Valériane et Robert Paul, un grand MERCI  !

  • Mes chaleureux remerciements Robert Paul, pour ce diaporama ou du moins ces prémices d'album que je compte bien compléter, dès qu'il me sera loisible...

  • L'album communiqué par Valériane d'Alizée

    L'on peut le contempler en plein écran en suivant ce lien:   http://ning.it/MwF3oj

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