Les vents n'empêchent pas les arbres de grandir
Mais s'attaquant à eux, certes les martyrisent.
Avec acharnement, ils ne cessent d'agir,
Contrarient l'harmonie des branches et la détruisent.
Aussitôt, à leur pied, leur parure en lambeaux,
Sont distincts l'un de l'autre ceux de même nature,
Or, par enchantement, tous les arbres sont beaux,
Devenus objets d'art, étonnantes sculptures.
Ce soir, un vent léger agite le feuillage
Des érables géants dont le corps reverdit.
Leurs branches écartées laissent voir les nuages,
Planant au-dessus d'eux dans l'espace bleui.
Je ressens la douceur de cet instant de grâce.
Solitaire en éveil, sans bouger de chez moi.
Le silence permet le repos, me délasse.
Ma rêverie ressemble à un acte de foi.
10 mai 2014
Commentaires
Ecouter un petit bruissement des feuilles emporte vers la rêverie tel un champs d'oiseau, qu'elle agréable lecture, Jacqueline
Un moment de rêverie et d'espoir.
Superbe !
Marcelle
On se laisse emporter dans cette rêverie!
Félicitations j'aime beaucoup.
Bonne journée.
Amicalement.
Adyne