Ce rêve qui ensoleille ma tête,
c'est ce grand manteau bleu,
que les yeux de ma mère, d'où elle est,
ont posé en secret sur ma nudité écorchée,
depuis son grand départ, cet arrachement brutal ;
mais d'elle, il me reste l'éternelle rose solaire,
son éclat et sa voix.
Oui, le soleil parle et chante même parfois.
Sans lui d'ailleurs aurais-je écris des mots vivants ?
Ce manteau bleu tissé par elle,
est en vérité ce bout de
ciel qu'avec moi elle partage.
NINA
Commentaires
Un grand merci à Serge et à Anne.
Très joli texte.
Emouvant texte sur l'absence !