Je suis devenue l’invitée,
Qui n’ose pas toucher aux choses.
Mon regard s’y pose morose,
Sans réelle curiosité.
Je vois vaguement les tableaux,
Que j’avais peints avec tendresse,
Et qui m’emplirent d’allégresse.
Ils sont cependant restés beaux.
J’aime à demeurer en éveil,
Fixant ma rue silencieuse,
Souvent dans une attente heureuse,
En suivant les jeux du soleil.
Une saison a ses surprises,
Change le décor, chaque jour,
Le pare de nouveaux atours.
La beauté imprévue me grise.
Je suis heureuse à ne rien faire,
Sauf capter de la poésie,
Or ce matin j’ai réagi,
Après un jugement sévère.
J’ai jardiné avec ardeur,
Désherbé, taillé, ratissé,
Me suis baissée pour ramasser
Puis, j’ai désaltéré les fleurs.
17 avril 2009
Commentaires
Merci,Claude.
Bonne fin de journée.
superbe écriture!