Ceux qui badinent tôt dès l'aube le matin,
Ne connaissent pas la lourdeur de la peine,
Ni celle de la kyrielle de ces chagrins
Qui forgent l'âme des bravoures humaines ?
Ceux dont les amours faciles tombés du ciel,
Tristes pluies illusoires d'éternité,
Affichent la ridicule sérénité
Qui les pense mener au " Père éternel " ?
Ce " Père ", que beaucoup, dans l'indifférence,
Cloîtrés en leurs murs légués par la fortune,
Prient, en remerciant le ciel par avance
De ses grâces n'étant au fond qu'opportunes.
Que feraient de nous les avides du pouvoir,
Qui dorment sur la gloire de doux oreillers,
Papotant inlassablement dans les couloirs,
Terminant leurs jours en admirant leurs lauriers ?
Que feraient de nous de tels sinistres gnomes,
Attelés depuis longtemps à la gouverne,
Effarouchant les pendus à la lanterne,
S'ils devaient conduire l'avenir des hommes ?
Que feraient ils de nous, ceux qui se disent grands,
Nous qui pataugeons dans cet espoir infime,
A voir émerger les doux rêves sublimes
Que nous bâtissions lorsque nous étions enfants ?
Commentaires
Bonsoir Gilbert,
Que feraient-ils sans nous? .........
Merci pour ces réflexions pertinentes.
Amitiés.
Adyne
Oui, que feraient-ils?
Mais pour eux, existons-nous?