Cette énergie, tant bénéfique,
Qui circulait de vous à moi,
Porteuses d'idées et d'émois,
Était certainement magique.
Tout aussi doux que du satin,
S'étaient tissés des liens solides.
Ils traversaient l'immense vide,
Se desserrèrent tout soudain.
Mes amis, tendres et fidèles,
De votre temps si généreux,
Qui rendiez mes jours plus heureux,
Vous avez replié vos ailes.
Ou, plutôt, vous volez ailleurs,
En suivant la voie de la chance.
Délaissée, je ressens l'absence,
Essaie de saisir le meilleur.
Or, je ne peux être oublieuse.
Je n'entretiens pas les regrets,
Ils reviennent souvent, malgré,
Quand je médite soucieuse.
5 février 2013
Commentaires
Je le lis et je le vis. La fidélité en amitié tue.
Merci Suzanne.