Pondre un bon calembour n'est pas chose facile.
Tirés par les cheveux, des mots sont assemblés
Faire rire, un désir mal aisé à combler.
Le plus souvent, le résultat paraît débile.
Hugo définit « fiente de l'esprit qui vole »
Le calembour. Les images le fascinaient.
Son besoin d'en user, sans cesse, semble inné.
Celle-là, suggérant un déchet n'est pas drôle.
L'humour d'un calembour peut parfois étonner,
Semble de bon aloi, quand il surgit, par chance.
Les jeux de mots, privés de charme et d'élégance,
Font à l'accoutumance, un joyeux pied de nez.
Enrichir son esprit est un choix désirable.
Or pour se délasser, aux instants de repos,
On accueille indulgents, les rires et les mots,
Blagues ou calembours, de personnes aimables.
Devos savait comment un calembour se crée,
Et en a quelquefois révélé le secret.
Il aimait, c'est certain, jongler avec les mots;
En les lançant en l'air, il occultait les maux.
20 octobre 2013
Commentaires
Bonsoir Suzanne,
Il était Maître en la matière!
Merci pour ce partage et cette facilité d'écrire.
Amitiés.
Adyne
Regretté Raymond Devos.