À ma soeur Andrée
Tu te demandes bien pourquoi
Je dévoile, à qui veut m’entendre,
Mes souvenirs et mes émois,
Mis dans le langage du Tendre.
En lançant mes poèmes au vent,
Qui souffle à son gré sur la terre,
Il est certain, même évident,
Que j’espérais qu’ils pourraient plaire.
Or, s’ils avaient été perdus
Ou trouvés dans l’indifférence,
Je n’en aurais jamais rien su.
On leur donna de l’importance.
Que signifie cela pour toi?
Quelle est la valeur des louanges?
Comme bien d’autres avant moi,
C’est le néant qui me dérange.
J’aime la vie dans la lumière,
L’ivresse de certains instants.
Seule la chair devient poussière
L’écrit garde l’esprit vivant
1/04/ 2011
Commentaires