Extraits du CD-ROM "Le Testament des Poètes" de Robert Paul sur la poésie de William Cliff:
C’est de vivre qu’il s’agit, sinon de survivre. Avant tout le reste, toute autre occupation, tout autre souci, ou désir, il y a cette nécessité-là, quotidienne, impérieuse souvent, urgente parfois. Manger, boire, dormir, se loger : voilà, jour après jour, année après année, tout au long de l’itinéraire ici déroulé, les priorités et, en un sens, les préalables à toutes les autres activités. Importants, certes, pour William Cliff, l’amour, la rencontre, le voyage, la lecture, d’autres choses encore, mais alors, pourrait-on dire, secondairement, relativement aux impératifs précités qui toujours les précèdent, les accompagnent, les conditionnent. Importante aussi, bien sûr, l’écriture, comme expérience, et expérience majeure, mais néanmoins secondaire encore, ou plutôt subséquente, puisque mise en mots et en forme d’une expérience antécédente qui la nourrit et lui donne sens.
Bref, la donnée première ici, répétons-le encore, insistons-y bien, c’est la vie. « Il part de la vie, note très justement Roland Jaccard après sa lecture d’un des premiers recueils de Cliff, pas des mots. » Proposons à notre parcours, après avoir peut-être fait dans la lecture le chemin inverse, le même point de départ. Demandons aux mots du poète de nous conduire, si l’on peut dire, jusqu’à sa vie. Tâchons de remonter jusqu’à certains moments de cette vie à travers les mots qui les disent. Attachons-nous à tenter de ressaisir, dans sa spontanéité, dans son originalité, dans sa formulation mais donc aussi en-deçà ou en amont de celle-ci, la façon d’être au monde propre à William Cliff. Sachons gré au poète de nous faciliter ici grandement la tâche en faisant précisément de sa vie, sans détour, sans masque, la matière même de sa poésie. Une vie qu’il revendique, assume, assure, et avec des moyens qui apparaissent volontairement modestes. Il semble bien en effet que la précarité de ses conditions d’existence soit plutôt choisie par lui qu’imposée du dehors. Pour diverses raisons sans doute, liées à l’histoire personnelle. Peut-être aussi pour s’empêcher précisément d’éluder les réalités, les contraintes de la seule présence au monde. Une présence toute simple, immédiate, très concrète, on l’a compris, mais néanmoins problématique, et pas seulement matériellement. Étroitement lié aux circonstances ponctuelles de la présence, le malaise le serait aussi déjà à cette présence même, laquelle prend ici, au-delà de ses modalités particulières, toutes les apparences d’une obligation, d’une charge, d’un fardeau. Vivre ne va donc pas pour notre poète sans difficultés, quotidiennes et existentielles, pratiques et ontologiques, physiques et métaphysiques. À l’écouter, être ne va pas sans s’accompagner même, de son propre aveu, d’une « horreur d’être là ». On pourrait sans doute parler, avec un philosophe de notre temps, d’un « inconvénient d’être né ». Et, circonstance aggravante peut-être, d’être né à un certain moment, en un certain lieu, dans un certain contexte et dans certaines conditions. « Peut-être le fait que ma mère m’ait transporté dans son ventre, en évacuation, en 1940, a eu des incidences sur mon caractère, et sur ma vie postérieure. » Tentation, tentative d’interroger sa propre préhistoire, d’aller chercher dans la vie prénatale, fœtale, les « clés » d’une attitude fondamentale d’existence ? Cliff lui-même y semble assez peu disposé. Pas d’existence plus concrète, plus consciente même, en un sens, que la sienne. Être, c’est se découvrir en train d’être, ici et maintenant, et éprouver très authentiquement, dans son corps, le poids (et quelquefois peut-être aussi la grâce) de l’être-là. On devine l’importance, dans cette existence et dans cette œuvre qui refusent manifestement l’une et l’autre d’en faire l’économie, de l’expérience sensible. Vivre, à n’en pas douter, pour William Cliff, ainsi qu’il l’écrit quelque part à propos d’un tiers qu’il regarde vivre, c’est d’abord « être seul avec ses seuls cinq sens ». Le plus simple alors, le plus commode sera sans doute encore de le prendre au mot, d’emprunter la voie qu’il semble ainsi lui-même nous indiquer, de l’observer dans ses textes tout simplement sentant, entendant, voyant, touchant, goûtant. Le plus éclairant même, croyons-nous, ou en tout cas le plus tentant et le plus gratifiant pour nous, serait donc de regarder vivre le poète sur un mode pré-réflexif, de le saisir (ou d’essayer de le saisir) d’abord, comme nous l’a si magistralement montré Jean-Pierre Richard, au « niveau de la sensation pure », brute, immédiate.
Le bonheur ou le plaisir ici décrit est en quelque sorte déjà miné par la certitude de sa rareté et de sa fugacité, par la conscience très lucide qu’il n’est qu’une exception, qu’il ne durera pas, et qu’après cet instant vécu comme « hors du temps » la durée ordinaire, quotidienne, pesante, reprendra ses droits sur notre vie. Si l’on a échappé, le temps d’une étreinte ou d’une caresse, à la temporalité, au temps qui « (nous) presse, (nous) happe et (nous) avale tout entier », c’est pour y être bientôt, bien trop tôt, presque aussitôt replongé, exposé derechef. À lire ses poèmes, pas de conscience peut-être plus aiguë de notre éphémérité que celle de Cliff. Peu d’êtres plus doués que lui, si l’on peut dire, pour « regarder le temps fuir à toutes voiles ». Et non seulement pour le regarder fuir, mais pour éprouver aussi très consciemment, physiquement, concrètement, en soi-même, dans sa chair et dans tout son être, cette fuite implacable. Car « le temps dans sa mouvance entraîne l’âme humaine », et affecte aussi le corps. « Le bourreau du temps nous frappe », et s’acharne même ensuite, si l’on peut dire, sur la chair ainsi meurtrie, s’obstine sur l’enveloppe corporelle avec l’intention de la pénétrer, l’ambition d’en entamer patiemment l’épaisseur, la volonté entêtée d’en attaquer activement la substance interne : « j’en ai assez ô temps ta dent me ronge ». Extérieur et intérieur sont donc l’un et l’autre, on le voit, touchés, agressés, affectés. Et le poète alors de « sentir le temps passer dans ses artères » pour l’acheminer vers la mort : « je sens qu’elle entre et me pénètre / pour m’ancrer son Mal Majuscule ». Dans de telles conditions, que peuvent valoir les moments de grâce décrits plus haut ? On s’en doute, « la minute heureuse / qui fut celle goûtée sur un lit hasardeux » ne pèse pas bien lourd face à l’appétit du « temps atroce dans sa pente ». On ne s’étonnera donc pas de voir le poète attendre peut-être encore la venue de quelque chose, mais alors « sans conviction », sans trop y croire vraiment :
« et moi sans conviction je suis là et j’attends
j’attends le grand amour
auquel depuis longtemps je ne crois plus du tout »
Que faire alors ? Errer, sans doute, « courir le nez au sol », comme on l’a vu plus haut, « renifler pour sentir quelque promesse / de bonheur », en feignant peut-être d’y croire encore, pour se donner la force, le goût, ou des raisons d’avancer. Mais il y a les moments, les longs moments, les longues périodes de lucidité. Les moments où l’on sait s’acheminer (trop) rapidement vers l’anéantissement. Ceux où l’on assume aussi ce que nous avons appelé la néboïté, les moments où l’on regarde en face non seulement les difficultés mais aussi l’impossibilité où l’on se trouve de vivre en permanence à la hauteur de notre rêve d’amour, d’asseoir ce dernier dans la durée, de faire de lui notre pain quotidien. Reste peut-être pourtant quelque chose comme une compensation, sinon une dernière issue, déjà évoquée plus haut :
« Je désirais certaines choses de tout mon être et jamais je ne rencontrais une moindre parcelle de satisfaction. Alors j’ai écrit ce texte. »
L’écriture : voilà, à en croire ici William Cliff, l’issue. Ou tout au moins le soutien, ou une consolation. Je ne puis peut-être pas saisir et conserver ce que je désire, mais en manière de compensation j’ai ce texte, ces poèmes, ce recueil (Ecrasez-le), ceux qui suivront. Je ne puis sans doute pas accéder pleinement, durablement, mais je puis écrire. Et j’écris précisément parce que le bonheur finalement m’est toujours refusé, parce que la terre promise ne m’est jamais offerte, parce qu’elle ne m’est que prêtée, très éphémèrement, très momentanément, parce qu’elle ne m’est peut-être présentée que pour m’être aussitôt reprise, retirée. Écrire donc, comme d’autres l’ont fait avant moi, comme ils m’ont montré qu’il était possible de le faire, et de se consoler par là, d’une certaine manière, de l’interdiction d’accéder et de demeurer. Chance, ici, d’avoir rencontré sur son chemin quelques livres, et pas n’importe lesquels. Indolent, solitaire, rêveur, on l’a vu, le jeune Cliff. Pas trop bon élève peut-être. Mais cette solitude, cette indolence, cette passivité disposaient aussi à la rencontre, à la découverte de la littérature. À l’accueil des mots, de la voix d’autres solitaires, d’autres « souffrants » :
« un jour j’eus la révélation de la littérature
dans le récit que fait Chateaubriand de son enfance
de la terreur qu’il eut devant son père et de sa dure
condition d’enfant à Combourg dont la sinistre ambiance
le soir avec ce père qui n’arrêtait pas de faire
armé d’un bonnet dressé sur sa tête les cent pas
me rappelait celle qui aussi me terrorisa
dans mon enfance avec un père aussi autoritaire
j’appris par ce récit n’être plus tout seul à souffrir
ce fut comme un voile levé sur mon âme sauvage
écrire alors devint pour moi le geste qui relie
tous ceux qui ont senti au fond d’eux-mêmes ces messages
graves que le monde méprise et tourne en dérision
mais dont par la littérature on a révélation »
On songe ici à la « définition » que donnait naguère de la littérature Charles Du Bos, qui voyait en elle « le lieu de rencontre de deux âmes ». Lire, pour le jeune Cliff, selon ses propres mots, c’est « n’être plus tout seul ». C’est rencontrer autrui dans ses mots, dans les mots de lui qui sont parvenus jusqu’à nous pour nous permettre de reconnaître dans cet étranger un frère, pour que l’inconnu qu’il était encore pour nous l’instant d’avant cesse soudain de l’être. C’est donc, à la faveur de cette rencontre, faire la connaissance de l’autre, mais c’est aussi acquérir, si l’on peut dire, dans le même temps, une meilleure connaissance de nous-même. Car lire, c’est en effet aussi voir ou entendre un autre homme mettre des mots non seulement sur sa propre vie, mais aussi sur la nôtre. Et lire, c’est alors encore vouloir prolonger en quelque sorte par l’écriture le mouvement ou l’événement intérieur initié ou provoqué par la lecture, éclairer peut-être toujours plus notre vie à la faveur de la révélation ou de la lumière jetée sur elle par l’écriture d’autrui. Lire, pour Cliff, c’est donc aussi tôt ou tard, on l’a bien compris, se mettre soi-même à écrire, avec la conscience plus ou moins nette de faire de cet acte, de l’acte de lire et d’écrire, un « geste qui relie ». Peut-être cette découverte n’est-elle pas exactement contemporaine de cette lecture de Chateaubriand faite au temps de l’adolescence. Peut-être son importance n’est-elle apparue que rétrospectivement, beaucoup plus tard, avec la conscience approfondie, accrue, de la solitude, de la différence, de la néboïté. Mais la chance pour le futur poète a été de trouver sur sa route de tels livres, de faire de telles rencontres, d’entendre de telles voix et de telles confidences :
« l’auteur de la Recherche en ces années m’a révélé
que notre intime vérité c’est la littérature
Du côté de chez... c’est-à-dire où le voile est levé
sur ce qui toujours est couvert de commune imposture
et qu’on ne vienne pas me parler de “ science humaine ”
et dégrader à des concepts le chant ou la douleur
qui fut le lot de notre enfance et dont la trace hautaine
continuera de nous tenir jusqu’à la dernière heure
près du collège se trouvait un château à tourelles
hissé sur un piton rocheux qui dominait la Meuse
quand j’allais là me promener et remuer mes rêves
j’étais comme un second René dont l’âme ténébreuse
se perdait à travers pareil château ou vers des landes
mouvantes pour y prendre le poison de ses tourmentes »
Autrement dit, ce qui dans l’ordre de l’amour ou du désir m’est (ou semble m’être) refusé, ne l’est peut-être pas dans l’ordre littéraire. Si je ne puis pas rencontrer l’autre dans le monde, dans ma vie, comme je désirerais le rencontrer, cette impossibilité serait levée dans cette autre vie qu’est la littérature. Il faut lire ici ces quelques mots d’Ecrasez-le dictés à Cliff par l’échec, dans sa vie d’homme, dans sa vie quotidienne, de son désir amoureux :
« Aucune vie pourtant ne veut se confondre à la nôtre :
c’est en vain qu’on se jette dans les pas des autres. »
À moins de se jeter dans les « pas » que sont aussi, en un sens, les mots des autres. Car en lisant, constate William Cliff, je suis aussi un autre. En lisant Chateaubriand, se souvient-il, j’étais « comme un second René ». Sur le piton rocheux de mes promenades, je pouvais mettre, par la grâce de ma lecture, mes pas dans ceux de celui dont je lisais l’aventure, dont j’écoutais les confidences, avec qui je me sentais, par-delà les distances spatiales et temporelles, des affinités secrètes, une communauté de sentiments et d’expériences. Il n’est même pas exclu de joindre, d’une certaine manière, l’acte à la pensée. Les lieux où ont vécu les poètes, les écrivains, ne deviendront-ils pas pour Cliff des lieux de pèlerinage ? Ne le verra-t-on pas chercher à mettre ses pas dans les empreintes laissées par Cavafis à Alexandrie, par Conrad Detrez à Montevideo, par Rousseau à l’île de Saint-Pierre, par d’autres encore en d’autres endroits du globe ?
« dans les cuadras de Montevideo
j’ai reniflé les traces de ton être »
« j’ai vu la chambre où Cavafis est mort
dans la misère »
Une telle démarche, faut-il le dire, n’est pas dictée par on ne sait quelle curiosité. Elle a véritablement valeur de visite, de rencontre. Être présent, là, aujourd’hui, où a été présent autrefois un de mes écrivains élus, c’est en quelque sorte nouer avec lui un lien spécial, particulier, plus fort peut-être, ou en tout cas différent de la relation immédiate, concrète, physique, que je pourrais par ailleurs établir avec lui si la vie faisait se croiser ou se recroiser nos chemins. Quand Cliff, à Montevideo, « renifle les traces » de Conrad Detrez, celui-ci vit toujours, et Cliff l’a rencontré, ils ont passé de longs moments ensemble, ils sont amis, ils se reverront après le retour du pèlerin, ils parleront, ils échangeront souvenirs et expériences. Mais tout ce compagnonnage, toute cette proximité, cette intimité, on le sent bien, ne dispensent pas de l’expérience susdite, ne rendent pas le voyage, l’éloignement, la distance inutiles, superflus. Ceux-ci, à lire Cliff, étaient même sans doute indispensables. Si la lecture est rencontre, la recherche et la visite du lieu où a vécu, où est passé autrui sont elles aussi rencontre. Rencontre ici encore toute mentale. Ce qui importe, ce n’est sans doute pas tant le lieu lui-même, la terre, la maison, les briques, qu’un état d’esprit, une disposition d’accueil. On s’est préparé, disposé mentalement à accueillir, à recevoir l’autre, le souvenir ou l’essence de l’autre. On s’est rapproché de lui au-dedans de soi. Peu importe alors, en un sens, que le décor ait changé, que les maisons aient disparu.
Écrire donc, encore et toujours, inlassablement, quoi qu’il en coûte, vers après vers, poème après poème, recueil après recueil, pour dire tout « ce que (l)a vie (nous) rend de banale expérience », cette vie même et la mort, l’espoir et la détresse, la rencontre et la solitude, l’amour et sa privation, le bonheur rare et le malheur plus sûr, la terre promise et l’exil, le monde et le désert, la beauté et la laideur, la jeunesse et la décrépitude, l’être et le néant. Dire tout cela, l’écrire, le mettre dans des mots, le coucher, si l’on peut dire, sur le papier, sur la page, et en même temps le dresser, l’ériger, l’élever, un peu comme les stèles de Segalen, ou, pour prendre une image peut-être suggérée par Cliff lui-même, comme une falaise. Le moment est sans doute en effet venu de s’aviser que telle est la traduction du mot anglais choisi comme pseudonyme par le poète. Un poète dont la tâche alors serait de faire de l’œuvre, des poèmes, cette verticalité nette, d’un bloc elle aussi, debout devant l’océan, les pieds dans l’eau peut-être, prête à répondre à l’appel du large, impatiente de céder à l’attrait de cette immensité liquide et plane. Et s’y abandonner peut-être en effet, s’autoriser l’avancée favorisée par la falaise quand elle devient de surcroît promontoire, autre mot certainement lourd de sens, on vient encore de le voir, sous la plume de Cliff. Et poursuivre alors, prolonger le mouvement heureusement amorcé en glissant ensuite sur cette horizontalité lisse. Un glissement non pas exactement superficiel, épidermique, mais, en un sens, déjà profond, en quelque sorte enrichi d’emblée dans l’épreuve d’une réalité sensible, d’une consistance, d’une épaisseur. S’éprouver au contact de celle-ci, dans son accueil et dans sa résistance. Fendre l’eau comme le faisait, sous les yeux du voyageur, la coque du cargo, l’étrave du « Talavera ». Sans exclure bien sûr l’immersion, la plongée lente ou la chute brutale, « à pic », sous la surface, dans des profondeurs abyssales, ténébreuses, inhospitalières, menaçantes, effrayantes, mais desquelles on pourrait néanmoins remonter les bras ou les vers chargés de trésors ou de trouvailles. Sans écarter non plus, dans notre traversée de l’existence, à côté des freins et des obstacles divers qui balisent notre route, les adjuvances, les interventions extérieures, les soutiens venus en quelque sorte d’ailleurs, les « grâces » peut-être, bref les invitations à se tenir dans une disposition d’accueil à l’égard de ce que le ciel peut aussi dispenser comme bienfaits : tous les « souffles », vents, pluies, chaleurs, orages, lumières et autres offrandes qui tour à tour, au fil des ans, au gré des saisons, jour après jour nous frôlent, nous caressent, nous rafraîchissent, nous réchauffent, nous revigorent, « renourrissent » à la fois le corps, l’âme et l’écriture, ou nous maintiennent en vie, tout simplement.
Christian Schoenaers
Commentaires
Un grand voyage…dans l’existence, et dans le temps, dans les moments les lieux, les réflexions, les sensations, les sentiments, et dans les instants…
Une grande raison qui nous pousse à bien méditer…
Mais méditer, n’est pas tout, car on doit vivre tous, et on doit survivre dans certaines circonstances de la vie, que ce soit dans le cas personnel, ou dans le cas social…
Mais la vie continue, et elle continue à nous charmer par sa beauté, et à nous bousculer par ses mystères…Mais nous, on doit vite trouver le bon choix, le bon moment, le bon lieu, et le bon chemin…
Vivre, dans la vrai sens, n’est pas un "jeu d’enfants", Ô, les jeux d’enfants, j’aime vraiment, vivre, c’est une responsabilité avant toute chose, une responsabilité envers soi, et envers les autres…Aussi vivre, c’est une exploration, une recherche, une amélioration du soi et de son entourage, et cela bien sûr dans le cadre du possible. Vivre, c’est aussi, et surtout, un rôle à jouer, un grand rôle, que ce soit dans la petite vie, ou dans l’autre, la plus grande, la plus large…Alors, on peut dire que toute source d’enrichissement culturelle, et du bien être, est un vrai trésor à dénicher…
Un grand merci à vous Mr Robert Paul, pour ce très beau cadeau.
Un grand merci pour Christian Schoenaers pour sa très belle présentation si poétique du grand poète William Cliff.
Et à la fin, un grand merci à Mr William Cliff, pour ses beaux poèmes, et pour sa façon de marquer nos vies.
Abdeslem Sbibi
Ecrivain – Poète – Inventeur
Maroc
Le 02 Avril 2010