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Quel charme ce soir d’été.

 

Je te retrouvais toi et tes instruments de musique

 

pour interpréter l’aurore.

 

Pensées en suspens au-dessus de l’eau.

 

De ton visage s’échappaient les neiges d’un jour, les silences des cimes.

 

Et puis cette envie de suivre le vent

 

dans le ciel qui s’éveille.

 

Des centaines d’étoiles et ton regard qui s’affuble

 

de reflets insoupçonnés.

 

Le rêve et l’épreuve d’un paysage sans fin.

 

Ton absence me délie les doigts et me pince le cœur.

 

Je t’épouse sur les mélodies du noble piano,

 

l’âme endolorie par tes caresses, tes fantômes et tes silhouettes invisibles.

 

Julien Boulier       le 12 juin 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3438816711 

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