Depuis vous
mes yeux ont l’amplitude du Monde,
mes mains se féérisent,
le recomposent.
Alors jaillissent,
le sens et la richesse de l’instant,
traversé et vécu,
bouleversant,
jamais perdu.
Grandir, écrire,
devenir infinie,
à vous m’offrir.
Ma bouche,
pomme d’amour,
d’adolescente toujours,
par vous inabordée, désirée,
vous donne son encre rouge ;
d’abord l’aube d’un baiser,
puis l’entière étreinte
d’une vie.
Ce parfum palpable, qui se touche ;
ce peau-à-peau un peu timide, farouche,
tâtonnant et sans mot,
fébrile.
Vie.
Commentaires