Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

Je ne suis pas cet ami Pierrot, ce personnage lunaire et je ne vous vois pas en Colombine, Mademoiselle.

Je n’ai pas la candeur de Pierrot, ni vous l’indécence de Colombine. J’aimerais avoir parfois le machiavélisme d’Arlequin pour que ces belles se laissent séduire.

Vous connaissez sûrement cette légende ?

Ce Pierrot, ce personnage couleur farine, était boulanger et Colombine blanchisseuse, des gens simples. Lui, malheureusement travaillait la nuit et elle, le jour. Elle se lassait de cette vie, de ne voir que rarement cette homme lui déclarant son amour ; car il était amoureux ce petit homme de la nuit. Un beau jour, arriva un théâtre ambulant avec Arlequin, paré de couleur vive. Beau parleur, aux mille et une facettes ; d’ailleurs pour évoquer ce personnage virevoltant, on lui fit porter un masque. Comment deviner ainsi qui il était vraiment. Il conta fleurette à Colombine et profita de son désespoir pour l’enjôler. Pour la séduire, tous les moyens furent bons, il repeint même la boulangerie. Il vanta, la belle Colombine, prit un moment domicile chez elle, profitant ainsi de son travail. Il s’ennuyait le bougre, toujours disposé à faire le pitre, à faire rire, à vivre libre. Il se mit à convaincre Colombine de vendre sa blanchisserie et de le suivre sur les routes. Le pacte fut fat, le pactole vite épuisé et la belle vie devint difficile, Colombine ne mangeait pas toujours à sa faim. L’hiver, ce fut pire !

Pierrot apprit la chose et lui écrit, la suppliant de revenir. Elle arriva la nuit et trouva la boulangerie illuminée. Etait-ce de l’hypocrisie mais elle dit même qu’elle était belle, chaleureuse. Pierrot fit des brioches à l’effigie de Colombine, elles se vendirent… Comme des petits pains. Il put même prendre du personnel et ainsi passer plus de temps avec sa bien aimée. Arlequin revint, il avait froid, faim, lui aussi avait appris la bonne fortune de Pierrot et de Colombine. Mais la belle était bien près de son amoureux, bien au chaud, câlinée et l’ignora. Bon cœur, Pierrot fabriqua alors une immense brioche à l’effigie de Colombine et l’offrit à Arlequin. Le fourbe ne la tint pas comme une relique, cette réplique de celle qu’il disait aimer, il l‘emporta et la m…

Mais au fait, pourquoi je vous conte cela, Mademoiselle ?

Ah, oui, j’aime ces Colombines qu’il m’arrive de séduire et devant leurs charmes, je préfère jouer Arlequin que Pierrot !

A la différence qu’une fois séduite, Arlequin disparaît et je deviens pire que Pierrot !

Envoyez-moi un e-mail lorsque des commentaires sont laissés –

Vous devez être membre de Arts et Lettres pour ajouter des commentaires !

Join Arts et Lettres

Sujets de blog par étiquettes

  • de (143)

Archives mensuelles