Doux ami
Enfant, voulant savoir, on écoute et l'on croit.
On obtient des réponses à nos nombreux pourquoi.
Puis arrive le temps de trouver par soi-même,
Quand les effets varient, les causes étant les mêmes.
On continue d'aimer un ingrat, mais pourquoi?
Le coeur a ses raisons, surprenantes parfois.
Or quand on a compris, on se juge coupable.
Mais notre attachement demeure inaltérable.
On se questionnera longtemps dans le silence,
Jusqu'au jour où viendra la douce indifférence.
Elle incite l'esprit parfois à oublier,
Pour consommer le temps coulant au sablier.
J'ai conservé, soigneusement, tous tes écrits,
Et aussi les photos illustrant tes récits,
Ils sauvent des instants de grâces éphémères.
Tu ne cessas jamais d'être présent, sincère.
Je n'ose pas toucher aux écrins bien fermés,
S'y trouvent tes cadeaux colorés, parfumés.
Pourquoi? Je ne le sais, mon âme s'y refuse.
Je te parle souvent et demeure confuse.
30 août 2013
Commentaires
Une touchante fidélité
rendue dans vos vers si fins