Mon corps est au repos, exposé au soleil.
Ma pensée m’interpelle et me tient en éveil.
- Pourquoi suis-je vraiment heureuse à ne rien faire?
- C’est que je n’ai aucun devoir à satisfaire.
Faire, ou ne faire pas, peut être ou non un choix.
La contrainte a cessé de s’imposer à moi.
S'activer peut causer des émois agréables.
Une image surgit : me voilà sur le sable.
Mes deux petits s'occupent à bâtir un château,
Moi, je les ravitaille en trimbalant de l’eau.
Dès la plus tendre enfance, on veut faire des choses.
Et surtout réussir ce que l’on nous propose.
Pendant tout une vie, on ne cesse d’agir,
Sans y être obligé parfois, tout à loisir.
Il n’est pas bienséant d'accueillir la paresse,
Elle peut révéler un état de faiblesse.
Faire le... faire la...faire du... ou bien des...
Certes oser autre chose, aussi, lancer les dés,
Accepter un défi, tenter une aventure.
Pour mon plaisir, souvent, je fais des confitures.
20 janvier 2008
Commentaires
J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ces lignes.... Bravo
L'équilibre entre action et contemplation est une condition sine qua non de la vie humaine réussie. C'est mon opinion et je la partage.