t’en souviens-tu de ces coquelicots
qui nous rappelèrent ce fameux tableau
pour toi je fis un bouquet
rouge de désir
chauds étaient nos baisers
noir désir plein d’envie
sous l’œil noir
du coquelicot
t’en souviens-tu
ô ta bouche affamée
ô ton corps abandonné
sur l’arête du désir
nue dans les coquelicots
plus rouge encore
et l’œil plus noir
comme
un reproche
là
je t’ai prise
le ciel tira son voile
tu fermas les yeux
et dans un soupir
je t’entendis dire
ô encore
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