Je ne crois plus aux mots des poètes
Ephémères, inconsistants, au pouvoir trompeur,
Emergeant des transes surréalistes des rimailleurs
Qui n’ont de cesse d’haranguer les vers,
Solitaires en leur déraison
Juste bon à être déclamés comme oraison.
Je ne crois plus aux écrits vains
Qui magnifient le quotidien.
Et pourtant ! Bâillonnés
Ils n’en deviennent que plus exaltés
Bruissent dans la tourmente
Bravent l’interdit.
Et pourtant ! Epris de liberté
Ils écartent les barreaux des prisons
Colorent le désespoir
Transforment les maux en mots
Recréant un bonheur dérisoire.
Anita Baños-Dudouit
Commentaires
Je suis très admirative de votre talent, félicitations !.
Adyne