PAUSE CAFÉ RÊVE
André Chamberland 20 août 2011
Chevauchant ma Jeep sur la piste d’hébertisme qu’on nomme Boulevard des Chenaux, tasse de café à la main, arriva ce qui devait arriver. Ouch! Ma cuisse! Quelques gouttes venaient de s’extirper de la vague en furie et de sauter sur moi. De si petites gouttes font si mal, j’ai peine à imaginer un tsunami de café déferler sur mon passager.
Encore endormi, je vis mon rêve chéri poser son tapis volant sur le fleuve Saint-Laurent. Après une semaine de haute voltige, bravant tempête et soleil de plomb, il flottait oniriquement n’affichant aucune trace de peur ni même de crainte. La mer frémissait si doucement à comparer avec les écarts météorologiques récents.
Après quelques instants de répit, mon tapis s’éleva de nouveau et reprit ses acrobaties célestes sous mon regard ébloui. L’étendue d’eau avait été moins dangereuse pour lui que mon sentier des Chenaux en auto. Une fois rendu à la brûlerie, je descendis pour m’acheter un autre café. Surprise, j’aperçois mon rêve faire de même.
Après avoir savouré mes deux plaisirs, à moitié réveillé et à moitié endormi, nous reprîmes notre chemin ensemble sur la route du bonheur. Le temps s’annonce beau pour plusieurs jours maintenant. Souhaitons que ce soit pour toujours. Bonne journée à toi, mon rêve. Bonne journée à toi, André!
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