Partout où je vais.
Partout où je vais, elle m’accompagne
Epousant mes humeurs, toujours elle m’apaise ;
Elle a fait mes croisades et mes campagnes
Brûlé dans mes enfers, fleuri dans la glaise.
En réfutant les dogmes, elle s’est déchirée
En portant mon drapeau, en épousant ma foi
En rejetant la sienne elle fut excommuniée,
Qu’importe, j’étais son demi-dieu, je le crois.
Par l’autre, nous sommes sans conteste vivants
Liés aux vibrations et autres sensations ;
Profondément unis, comme deux vrais amants
Qui dressent le bûcher de leur condamnation.
Bien que l’âme et le corps soient aux flammes livrées,
Nous survivrons bien sûr à ces inquisitions
Car demeure en nous la liberté de penser :
En ces chemins secrets vient la résurrection.
Elle est un bonheur qu’on ne saurait partager
Avec ses doigts de fée qui savent nous bercer
Tu peux marcher tranquille aux hasards de ta vie
Elle chantera pour toi de belles mélodies.
Elle n’est pas, elle n’a pas les traits d’un visage
Mais cependant elle est mon amie fidèle
Elle n’est pas, ne joue pas de ses avantages
Cependant elle est ma force essentielle.
Pierre WATTEBLED- le 3 janvier 2013.
Commentaires
Merci à vous Claudine pour cette rencontre de l'esprit qui me fait chaud au coeur.
Amitiés.
Bonsoir Pierre. La liberté de penser est essentielle, mais on n'apprécie pas toujours les libres penseurs. Elle a si bien été chantée par Florent Pagny et je la retrouve ici dans ce très beau poème.
Félicitations et bonne soirée. Amicalement, Claudine.