Souvenirs, faisant surface
Brouillent mes yeux mouillés
Images crues inoubliées !
Vrais miroirs à la grimace
Déportés de l’histoire
Vivre, votre seul espoir
Toi papa étudiant,
L'autre maçon, paysan
Tous humains outragés
Hommes presque libérés
D'une lampe, d'un pic, équipé
Après les camps de mort
Un autre mauvais sort
Nouvelle aberration
Contre une libération
Creuser le charbon.
Avaleurs de fin poison,
Sniffeurs de gaz siliciés,
Jamais ne flanchiez.
Ouvragiez sans laurier
Pères, la mort à vos talons
Quittiez l' trou bien trop tôt
Pour un creux juste clos
Vous pensiez rester
Etre aimé, nous aimer
Peut-être, nous aider
Vivre ou vous reposer
Goutter à votre dû
Conter vos rêves perdus
Du temps de vos, 18 ans.
En la maison de, vos parents.
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