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Ouvrez, ouvrez LA CAGE à l’Oiselle

Son chant libre s'élance vers le ciel !

 En écho à un jeu de Valériane d'Alizée,

sur un poème adapté de Prévert

Pour elle ...

et pour lui, l'Amour

Au milieu d'un si impressionnant parcours

De talents dont les bonnes fées t'ont parée

Pour frère animal et Gaïa, pleine d'amour,

Et alors que de tant d'épines acérées

Royale rose, ta route fut hérissée ...

Tu m'invoques parmi tes marraines-fées, pour un peu jouer

Et requiers ma présence pour belle chance te porter,

Car tu sais qu'à leur exemple, je te suis bienfaisante,

Belle dame dont les œuvres fleuries sont charmantes.

C'est heureux que dans le rire et le jeu,

De nos travaux sérieux,

Nous puissions un peu

Nous rafraichir

Et nous régénérer,

Butiner du rire  !

Nous les lutines

Dames Enfantines

Des aériens gémeaux

Qui nous sommes trouvées

Pour chanter la Lyre d'Orphée

Dans ce joli Réseau, tantôt :

Dame d'Alizée  et  l'Oiselle de la Lyre d'Alizé,

Portant un même nom pour sur les vents légers

Rêver, s'alléger, s'envoler, s'inspirer !

Je te pardonne, mutine, de m'arracher une plume irisée

Car on pourrait bien dire que c'est justement celle

Qui, au cœur, tant d'années,

Si injuste et cruelle,

Dans ma confiante naïveté

M'a par surprise, tétanisée,

Si ingratement lésée, blessée ...

Tant elle fut de destruction, rivalité,

Et maladive jalousie, toute empoisonnée.

 

Mais j'ai compassion et profonde pitié

Du malheureux qui ne peut s'aimer et aimer,

Du faux jumeau sous le même jour né

A qui ce quart de vie offert, fut tant maltraité.

Oui, pour l'enfant de ce sacrifice fait,

Et avant ma naissance prévu, programmé,

J'ai compris le sens, guérie et accepté.

 

Mais saches bien, chère coquine

Que jamais en cage on ne me met

Car je suis claustrophobe fille de liberté.

Et pour ma part aussi, je l'ai expérimenté.

De toutes les cages dorées,

Que je m'étais forgées,

Au final, j'ai bien dû m'extraire et sortir,

Sous peine d'asphyxie et de bien vite mourir 

Pour ne pas bloquer mon A-venir.

 

Car je suis née sous le signe de la pure liberté 

Et à ma flèche intérieure, je ne saurais mentir.

Mon chemin toujours spontanément me tire

Plus loin en avant pour m'accomplir

Et tous mes trésors offrir.

Mais il ne me faut demander aucune sécurité

Et m'abandonner en confiance, sans regret

Dans ce destin libre au Ciel adonné.

Toutes les belles cages dorées, 

- …. même si ce fut à grand regret …. -

Une à une, j'ai dû abandonner    ...

Telles que sans limite, mais pour exemple donner :

- De fresque de couleurs si bien décorée

Et par mes soins à neuf, toute refaite,

L'harmonieuse et douce cage sur l'Ile verte

De Chatou en lumière sur ma Seine, ouverte

avec l'enfant, je me sentais si bien lovée.
Elle aussi,
avec mon Paris, il me fallut quitter

Pour aller en Helvéthie, vers ma destinée ...

Celle de L'Oiseau Lyre, où pour me protéger de lui,

Je me tuais à la tâche et m'enfermais jour et nuit,

- Une fois la longue phase de pionnier achevée -,

Avec mille bons motifs plausibles, pour me sacrifier  

Et mourir à ma propre vie

Tandis que mon désespoir enfoui,

Pour poursuivre ma résilience,

Et faire patienter l'A-venir, l'espérance

J'opérais mon  plus grand Déni.

-  Et celle de mon passé dépassé, de fausses sécurités

Car toutes les peurs, une à une, j'ai dû faire finalement sauter

Sous peine de mourir dans mon cœur et mon corps tout-à-fait,

Perdue au final au bonheur et à ma liberté,

A jamais.

Mais saches bien, chère coquine

Dame mutine

Qu'en cage on ne me met

Mais UNE seule exception, il est :

Une seule cage me sied  .....

Alors, quelle est-elle ?

Demanderas-tu à l’Oiselle …

Patience, je te le dirais :

Elle est de même nom et couleur que la fleur rouge oranger

Qui pousse pour notre joie en mon Lyre Jardinet.

La seule cage où je ne saurais m'enfuir, ni m'étioler

Ni même en rien me trahir

Mais au contraire si bien m'épanouir

Sera la CAGE D'AMOUR si haut, si grand, tendre et entier.

Et ses barreaux seront transparents, éthérés

Si doux, que je ne saurais les sentir

Et de leur caresse, encore moins souffrir.

Car amour véritable ne possède, ni ne limite

Mais élargit le monde quand il s'invite

Et en lui l'espace est vaste, libre, aérien

C'est pourquoi en rien je ne le crains.

Jamais Amour ne m'empêchera de respirer

Le vent du large de l'Esprit qui viendra m'inspirer

Car il en sera lui-même, l'insufflé, l'inspiré.

Amour s'adonne et ne peut que par amour créer.

Car l'Amour est une gestuelle

Et sa danse est immense

Reliant la terre au ciel.

Par lui est  transcendance,

Tout aux autres adonné :

UN + UN, par Sa Présence

En TROIS est changé

Rivka Lily

dite par Valériane L'Oiselle

ou La Liliacée

 

le 1er juillet 2013

*********************

 En référence à cet apport mutin de Valériane :

 Pour faire le portrait d'une oiselle

Peindre d'abord une cage
avec une porte ouverte
peindre ensuite
quelque chose de joli

quelque chose de simple
quelque chose de beau
quelque chose d'utile
pour l'oiselle
placer ensuite la toile contre un arbre
dans un jardin
dans un bois
ou dans une forêt
se cacher derrière l'arbre
sans rien dire
sans bouger...
Parfois l'oiselle arrive vite
mais elle peut aussi bien mettre de longues années
avant de se décider
Ne pas se décourager
attendre
attendre s'il faut pendant des années
la vitesse ou la lenteur de l'arrivée de l'oiselle
n'ayant aucun rapport
avec la réussite du tableau
Quand l'oiselle arrive
si elle arrive
observer le plus profond silence
attendre que l'oiselle entre dans la cage
et quand elle est entrée
fermer doucement la porte avec le pinceau
puis
effacer un à un tous les barreaux
en ayant soin de ne toucher aucune des plumes de l'oiselle
Faire ensuite le portrait de l'arbre
en choisissant la plus belle de ses branches
pour l'oiselle
peindre aussi le vert feuillage et la fraîcheur du vent
la poussière du soleil
et le bruit des bêtes de l'herbe dans la chaleur de l'été
et puis attendre que l'oiselle se décide à chanter
Si l'oiselle ne chante pas
c'est mauvais signe
signe que le tableau est mauvais
mais si elle chante c'est bon signe
signe que vous pouvez signer
Alors vous arrachez tout doucement
une des plumes de l'oiselle
et vous écrivez votre nom dans un coin du tableau.

Adaptation féminine du poème de Jacques PRÉVERT
Oeuvre usant de métaphore...Comprenne qui pourra !!!

https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/portrait-ou-parcours-artistique-de-val-riane-d-aliz-e

 

 

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Commentaires

  • Droits ? Devoirs plutôt

    d'inspirer et  nourrir de notre flambeau.

    Et des gens normaux

    nous avons les mêmes faiblesses et douleurs

    qui font que d'orgueil ne s'enflent pas nos coeurs.

    Et de bien plus amples fragilités

    nous sommes affublés

    pour mourir et renaître,

    revers de la médaille de notre sensibilité.

    Notre force est plantée au ciel

    et notre âme est rebelle

    mais que la Maya est dure, si elle est belle !

  • Nous autres (excuse ce pluriel), nous avons des droits différents des gens normaux, car nous avons des besoins différents qui nous mettent au-dessus - il faut le dire et le croire - de leur morale. Ton devoir est de ne jamais te consumer dans le sacrifice. Ton devoir réel est de sauver ton rêve. La Beauté a, elle aussi, des droits douloureux, qui créent cependant les plus beaux efforts de l'âme. Tout obstacle franchi marque un accroissement de notre volonté, produit la rénovation nécessaire et progressive de notre aspiration. Aie le feu sacré (je le dis pour toi et pour moi) de tout ce qui peut exalter ton intelligence. Essaie de les provoquer, de les perpétuer, ces stimulants féconds, car seuls ils peuvent pousser l'intelligence à son pouvoir créateur maximum. C'est pour cela que nous devons lutter. Pouvons-nous nous renfermer dans le cercle d'une morale étroite ? Affirme-toi et dépasse-toi toujours. L'homme qui ne sait pas tirer de son énergie de nouveaux désirs, et presque un nouvel individu, destinés à toujours démolir tout ce qui est resté de vieux et de pourri, pour s'affirmer, n'est pas un homme, c'est un bourgeois, un épicier, ce que tu voudras.

    Extrait d’une lettre d’Amédéo Modigliani à Oscar Giglia

     

    L'essor tant espéré pour s'extraire d'une cage fusse t'elle pourvue de barreaux en or fin ou métal précieux similaire, est sans conteste la quête de notre existence, de nous autres pauvres "Frères humains" conditionnés depuis le berceau à répondre aux aspirations de notre entourage, lui-même formaté par une société avide de stéréotypes, de carcans fort sclérosants !

    Quelle grâce pour celui ou celle qui parvient à s'extraire de toute forme d'enfermement, quelle jubilation que de s'évader hors de cette Prison dorée assignée, quelle délectation que de pouvoir se libérer de chaînes dignes du bagne d'un autrefois révolu !

    La Providence forçant le triste sire Fatum à abdiquer, serait-ce bien raisonnable d'adhérer à cet idéal ? Pourquoi non ?

    Gageons que maints oiseaux-oiselles sortiront victorieux de leur enfermement, qu'ils en savoureront que davantage l'espace de liberté durement conquis, au prix parfois de quelques sacrifices et batailles contre autrui et aussi soi-même.

    Pour ce témoignage sans fard nous livrant une part de ton évasion,"merci et chapeau bas",

    Rébecca !

    Mes amitiés,

    Valériane

    http://www.jepoeme.com/forum/poeme-solitude/Les_prisons_interieures...

  • administrateur partenariats

    Quelle merveille, s'exprimer , pouvoir le faire.

    Nous avons tous un ange gardien, encore faut-il le savoir !

    Lili

     

  • Chère Lili,

    Je suis bien contente que tu aies eu l'élan de te libérer et envoler à temps !  Pour un bonheur qui t'épanouit encore et toujours depuis plus de dix années !!! Magnifique ! Moi je dirais que l'on peut voir là le geste du ciel, certains l'appelleront "intuition", "inspiration".

    Dans mon histoire, où j'ai finalement compris que mon Moi supérieur l'avait sciemment choisie et pour laquelle à la longue, mon petit "moi" peinait derrière, j'ai aussi senti fort le geste de l'ange gardien incitateur et libérateur qui m'a poussée de l'avant in extrémis au moment clef, comme pour toi.

    En fait, je voulais partir depuis tant d' années et rageais d'être bloquée,  devenais de plus en plus malade de corps et de coeur, ce que je me masquais au mieux parce que sur tous les autres plans, je me réalisais et parce que je suis positive et eus l'habitude, plus ! le réflexe vital de survivre par mes seuls moyens depuis enfant.

    Et c'est pareil, vint l'élan juste à temps, puis j'eus l'impulsion de faire en thérapie un profond nettoyage très éprouvant et je le fis tellement à fond et très vite .. ce qui fit qu'il fut tout juste supportable que j'en devins asthmatique presque deux mois : délivrance des blocages subis d'avoir été empêchée de parler, m'exprimer, de n'avoir été écoutée et respectée, d'avoir eus ma place déniée, voée et ce par tant de violence imposée. Bien sûr je m'étais écartée et vivais le plus éloignée possible.

    En fait, je "savais" par une impulsion forte que je devais tout faire vite pour tourner la page de mon passé et vivre autre chose, être disponible au nouveau. Et maintenant, je respire et vais mieux. J'écoute et accueille ce que la vie veut m'apporter, je renais. Et je retrouve un nouvel élan pour écrire, fruit de renaissance qui se voit déjà.

  • administrateur partenariats

    J'ai pris le temps de lire, Rebecca, et ton dernier commentaire est à ma portée: voici le mien.

    Les cages dans lesquelles on nous place, la famille, la bonne éducation, le manque d'argent, l'hypocrisie incontournable afin de ne pas mourir, parfois, la culpabilité, enfin, la pire cage qui soit, la mienne, tout au long de cette vie, jusqu'à la Délivrance, ce jour de juin 2002 où j'ai ouvert les yeux, compris, réagi, et ouvert la cage vers un futur meilleur, un bonheur qui arriva ensuite.

    Plus jamais une cage

  • Merci Jacqueline,

    Oui un temps splendide depuis des semaines

    mais qui fut aussi coupé de quelques monstrueux orages.

    Alors Pourquoi les cages ?

    Qu'elles soient molles et dorées

    ou bien ternes et grises les CAGES

    dont finalement, pour finir

    avec les ans, on se dégage

    par une morte  lenteur, enfin se délivre

    quand on ne peut plus du tout se mentir -

    puisqu'on est au fond  " viscéralement libre " 

    En son coeur et esprit

    Ô combien cela est vrai  !

    et que nous rouvrons la porte à notre Avenir -

    Alors pourquoi les fait on si longtemps tenir ?

    C'est vis à vis de l'échec de l’idéal de  vie,

    le pur et fantasmagorique déni

    du plan de bonheur avec conviction construit,

    la vie de famille qu'on voulait réussir à tout prix

    justement pour compenser

    celle qui ne fut jamais...

    Promesse à son enfant faite

    de lui donner ce dont on fut privé.

    Peut aussi malencontreusement surgir

    un rageant blocage financier

    du fait d'un nouveau lancement dans la vie

    d'une entreprise nouvelle créée

    vous empêchant de vous envoler

    alors que vous aviez vous tout donné.

    Peuvent aussi venir vous bloquer

    mille autres besoins de sécurités

    lorsque dans l'âge on va avancer,

    peur de la grande solitude et angoisse de santé ...

    Mais le mal être vous engendrant maladies

    et toutes les frustrations et le vide de vraie vie

    avant d'être mort, désespéré  et fini

    vous font réagir soudain et in-extremis vous sauver !

  • Je pense avoir compris.... et aussi  savoir qu'on met trop de temps à faire tomber les cages...même si tout au fond viscéralement libre on n'est jamais vraiment en cage...

    Ici le temps est à l'orage et l'humeur aussi hésitante que le temps!

    Si chez toi il fait soleil, profites en pleinement

    Amicalement

    Jacqueline

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