De se revoir cette impatience
A bousculer les sabliers
Aiguilles du temps oublié
Ames en miroir de semblance
Sait-on jamais de quoi se tisse
Ce peu de bonheur accueilli
Ce feu que jamais ne vieillit
Le temps faucheur qui tout ratisse
L'amour te file entre les doigts
Comme sable des nuits de rêve
Cette impatience cette fièvre
Comme si tu n'étais plus toi
Perdu perdu tu te retrouves
Voici que s'apaise la faim
Ensablés mais plus seuls enfin
Flammes de ce grand feu qui couve
J'ai retrouvé dans tes baisers
Tout ce que les poètes disent
Ce feu qu’un ouragan attise
Le rythme du corps apaisé
Commentaires
Feu de paillettes.