Derrière des cloisons de verre,
très soigneusement isolés,
les nouveaux-nés sont exposés
aux regards des parents heureux.
Prière de ne pas déranger
ces petits princes endormis!
Il me fallut t’apprivoiser.
Un jour, tu dessinas pour moi,
avec des couleurs éclatantes,
un arbre unique et fabuleux;
tu avais à peine sept ans.
J’eus la joie de te voir grandir,
t’activant, toujours créatif,
et joyeux en venant m'aider.
J’eus un jour à te retrouver,
immobile, les yeux fermés,
privé de ton âme à jamais .
Les sanglots de ton père me laissant impuissante,
Je lui dis, tendrement, de ne pas déranger.
16/5/1991
Commentaires
Bonsoir Suzanne,
Cette fois, ton poème est très triste!! La perte d'un enfant est pire que tout!
Je t'embrasse.
Adyne
La vie ne fait pas toujours de cadeau. Amicalement Josette
J'ai connu ces cloisons de verre, et ai eu 22 ans la chance de ne pas voir mon fils y retourner.
Puisse cela durer encore longtemps, très longtemps...
La vie est éphémère, il faut en profiter.