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Je ne sais si ces statues se confondent avec leurs fantômes.

 

Il me faut danser avec les mystères aux alentours

 

pour trouver l’endroit où la lumière s’enroule autour de ta voix.

 

Malheur à quiconque osera franchir l’espace

 

sans garder au fond de l’âme une espérance

 

conduisant vers l’attention à autrui.

 

Tu es ma citadelle ;

 

je créerai en toi les larmes et les rires

 

réunis dans des chants, des hymnes

 

et des quatrains sans suite.

 

Tu seras souffle, et nous serons un vallon

 

où se creuse une nef, des clefs en forme de voûtes.

 

Alors seulement , la  douceur de la nuit.

 

De Julien boulier     le 31 mai 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3438393611

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