Ainsi s’envolent ces chimères.
Je rêve encore de nos vies
où nous gardons à nos côtés nos belles rencontres.
S’évanouissent tes paupières
et je te vois néanmoins dans mes souvenirs.
Ton portrait, je l’imagine sur les rives d’un ruisseau.
Il est aussi le versant d’un mont fantasmagorique.
Tour à tour fleur, étoile ou chrysalide,
Il épouse ce qui advient de nous.
Toujours en mouvement,
Il emporte à l’intérieur de son rayonnement
les vestiges de nos secrets perdus,
les reflets de nos plus profonds regards.
Julien Boulier le 29 mai 2018
poème déposé Sacem code oeuvre 3438315511
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